Julian Perretta, vous avez arrêté l’école très jeune pour vous consacrer à la musique. Comment avez-vous lancé votre carrière ?
« C’est vrai, j’ai pu me consacrer à ma passion dès l’âge de 16 ans. J’ai eu la chance d’être très bien entouré dès le début par une équipe formidable. Mes parents m’ont aussi fait confiance. Ils sont musiciens tous les deux, donc tout cela était finalement très naturel. »
Six ans après « Stitch Me Up », vous venez de sortir votre deuxième album « Karma » aux accents davantage électro-pop. Pourquoi ce virage ?
« En réalité, j’ai préparé cet album de la même manière que le premier. J’ai beaucoup travaillé, pris le temps d’écrire mes chansons. C’est le résultat d’un travail avec toute mon équipe et de rencontres (il a collaboré avec Feder, The Avener et Lost Frequencies, ndlr), mais je ne pense pas avoir pris de virage. »
Pourquoi ce titre « Karma » ?
« Parce que je crois vraiment au karma ! Et c’est aussi le titre de l’une de mes chansons favorites de l’album. »
D’ailleurs, dans cette chanson, vous racontez que le karma ne vous a pas été très favorable. En réalité, vous êtes plutôt chanceux...
« C’est plutôt l’histoire d’un mec qui a été blessé parce qu’il perdu ce à quoi il tenait. Il voudrait que sa copine revienne, que son karma soit de nouveau bon. Il aimerait retrouver l’amour, en fait. »
Est-ce que l’amour est votre principale source d’inspiration ?
« Hum (il hésite)... Oui, et les gens et les voyages surtout. Non, je pense que c’est plutôt les rencontres que je fais au fil demes déplacements qui m’inspirent. J’ai vraiment besoin de voyager, de voir de nouvelles choses, de ne pas rester figé. »
Quels sont vos futurs projets ?
« Je prépare un nouvel album. D’ailleurs, le premier single sortira prochainement. Et puis le clip de mon titre Tied Up également. J’ai évidemment prévu de voyager encore. »
Concert de Julian Perretta, ce soir, à 21h, au parc de Blossac. Gratuit.
Photo : DR - Pascal Baillien
À lire aussi ...
Hier
Pour leur premier long-métrage commun, les réalisateurs Fréderic et Valentin Potier relèvent le défi du biopic et relatent avec justesse et (beaucoup) d’émotion la vie hors du commun des pianistes Diane et Audrey Pleynet.
