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Aujourd'hui
Florian Baudrou, made in China
Florian Baudrou. 42 ans. Châtelleraudais d’origine, Hongkongais d’adoption, entrepreneur en Chine. Bosseur et déterminé. S’est construit à travers des rencontres et des projets. Accro au piano.
Laura Cox, votre succès est assez récent. Depuis combien de temps tournez-vous avec votre groupe ?
« Les dates sont de plus en plus nombreuses depuis la sortie de notre album "Hard Blue Shot" en mars dernier. Cet été, nous sommes programmés en Allemagne, en Belgique et en Suisse. Avant c’était une date par mois, maintenant, c’est toutes les semaines. Le groupe a été créé en 2013, mais jusque-là on ne tournait pas vraiment. On voit de plus en plus de monde à nos concerts, des gens nous suivent, ça fait plaisir. »
Comment vous est venu ce goût pour la guitare et pour ce style musical si particulier ?
« J’ai commencé par la guitare acoustique à l’adolescence vers 14 ans. Je me suis vite dirigée vers le rock qu’on écoutait avec les amis. Classic rock, hard rock… Et d’autres influences country et folk-rock venues de mon père anglais. Progressivement, je me suis mise à reproduire les solos que j’entendais. Aujourd’hui, l’album représente la diversité de ce qu’on écoute. ACDC, ZZ Top, Lynyrd Skynyrd, Aerosmith… On adore ! On peut résumer cela à du rock sudiste mais cela va du bluegrass country au hard rock. »
En 2008, vous avez commencé seule face à la caméra sur Youtube, et maintenant vous avez 228 000 abonnés et plus de 54 millions de vues. Sans oublier les 150 000 fans sur Facebook… Quelle était votre démarche à l’époque ?
« Quand j’ai commencé la guitare, je passais énormément de temps à regarder d’autres Youtubers qui faisaient de super bons covers de solos connus. J’avais envie de bosser pour faire la même chose qu’eux. Après quelques années, je me suis dit que j’allais motiver d’autres débutants. Le concept a pris dès le début, d’autant qu’il n’y avait pas beaucoup de filles. »
Comment avez-vous préparé votre premier album « Hard Blues Shot » ?
« Sous sa forme actuelle, le groupe est assez récent. La plupart des morceaux étaient déjà prêts avant l’arrivée du batteur et du bassiste. En général, on part d’un riff de guitare de Mathieu ou de moi. Ensuite, viennent les paroles et les arrangements. L’enregistrement a été plutôt éprouvant. On a vécu des galères avec le matériel vintage, il a fallu reprendre du temps de studio alors que tout le monde avait repris le boulot. Mais je suis très contente du résultat ! »
Pas trop dur d’être une fille dans cet univers de « vieux rockeurs alcooliques » comme vous les appelez sur Facebook ?
« Franchement non ! J’ai même l’impression d’être mieux accueillie… Sur Internet, certains n’hésitent pas à nous insulter à travers les commentaires, mais c’est comme partout, les gens disent parfois n’importe quoi quand ils sont cachés. La seule mauvaise expérience que j’ai eue, ce sont des métalleux bourrés qui se sont permis des remarques sexistes, mais si ce n’est que ça… »
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