Aujourd'hui
Générosité
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Jacques Savatier, candidat REM dans la 1re circonscription, qualifié pour le second tour :
Gérard Herbert, candidat DVD dans la 3e circonscription, éliminé :
"J'espérais évidemment un meilleur score que celui-là (7,71%), susceptible de me permettre une qualification au second tour. Je suis assez surpris du score du Front national dans la circonscription. C'et dramatique, mais cela reflète aussi la situation de la Présidentielle. S'agissant de Jean-Michel Clément, il est dans l'opportunisme total ! Quant aux responsables des Républicains (Olivier Chartier lui attribue la responsabilité de l'élimination du candidat LR, Enguerrand Delannoy, ndlr), c'est à eux de se remettre en cause. L'effondrement de la droite dans ce département, c'est de leur responsabilité ! "
Jacqueline Daigre, candidate LR dans la 1re circonscription, éliminée :
Marie-Dolorès Prost, candidate "La France en mouvement" dans la 2e circonscription, éliminée :
"51% d’abstention, c’est le premier échec d’Emmanuel Macron. En ce qui me concerne, je suis une candidate nouvelle, d’un jeune parti qui n’a que quelques mois d’existence. Je n’en suis qu’au commencement donc je ne vis pas ces résultats comme un échec. Ce que je constate, c’est que les Français se désintéressent totalement de la politique car les grands partis qui ont été au pouvoir ont failli."
Sacha Houlié, candidat REM dans la 2e circonscription, qualifié pour le second tour :
Alain Claeys, maire PS de Poitiers :
"Il faut regarder la réalité en face. Près d’un Poitevin sur deux n’a pas été voter. Cette abstention est en elle-même un défi démocratique qui oblige Emmanuel Macron à réconcilier les deux France. Celle qui réussit et celle qui se sent repliée sur elle-même. Le score des candidats En marche est totalement cohérent avec celui du second tour de la Présidentielle. Patricia Persico et Xavier Moinier ont mené une campagne digne, engagée et respectueuse de leurs engagements. En tant qu’homme de gauche, je suis heureux de les avoir soutenus. Aujourd’hui, j’appelle à voter pour Jacques Savatier et Sacha Houlié et je souhaite qu’ils portent une politique progressiste."
Patricia Persico, candidate PS dans la 2e circonscription, éliminée :
"On est toujours déçu quand on perd une élection. Quand on est en politique, c’est quelque chose que l’on doit intégrer. On se trouve là face à un vote national, les électeurs n’ont pas désigné un candidat mais un parti. Je ne suis pas certaine que le candidat En Marche ait mené une campagne de terrain comme moi. J’ai beaucoup travaillé et je me suis beaucoup déplacée avec toute mon équipe. C’est ce que je retiens. Ma conclusion : cette élection est la victoire du dégagisme."
Xavier Moinier, candidat PS dans la 1re circonscription, éliminé :
"J’ai mené une campagne difficile, mais belle. Je réagis en tant que républicain et démocrate : quatre électeurs sur dix se sont manifestés pour cette élection. Je suis quelqu’un de gauche. Pour ce second tour, j’encourage ceux qui ont voté pour moi à choisir le candidat le plus progressiste. C’est tout."
Alain Verdin, candidat FN dans la 4e circonscription, éliminé :
"Nous avons la satisfaction de qualifier une candidate pour le second tour. C’était un challenge peu évident dans la troisième circonscription. Quand on mène un combat à une élection, on a toujours l'espoir de le gagner. Si l'on perd aujourd'hui, c'est notamment à cause de l'abstentionnisme. À titre personnel, je respecte la démocratie, ce combat a été rondement mené."
Delphine Jumeau, candidate FN dans la 3e circonscription, qualifiée pour le second tour :
"Je suis très satisfaite du résultat et de ma qualification pour le second tour. Je ne vais pas mettre de stratégie très compliquée en place. Je suis salariée, je vais devoir travailler cette semaine. Les électeurs vont décider, dimanche prochain, s’ils veulent se ranger du côté de la majorité ou de l’opposition."
Nicolas Turquois, candidat REM dans la 4e circonscription, qualifié pour le second tour :
"Evidemment, ce résultat est une grosse satisfaction. J’ai aussi conscience de ce qui m’attend si je suis élu député. Une certaine pression repose sur mes épaules. Je vais poursuivre ma campagne de terrain. Le porte-à-porte et le cheminement à travers la circonscription est ce qui fonctionne le mieux. Le fort taux d’abstention doit évidemment être pris en compte."
Jean-Michel Clément, candidat REM dans la 3e circonscription, qualifié pour le second tour :
Olivier Chartier, candidat LR dans la deuxième circonscription :
« C’est un vote national qui s’est exprimé au total détriment des projets locaux tels que les infrastructures routières ou l’attractivité de Poitiers. Ce sont ces considérations que je prendrai en main si je suis élu. (…) Je serai un député constructif à l’assemblée national. »?
Céline Cuvillier, candidate FI dans la 1re circonscription, qualifiée pour le second tour :
"Notre travail sur le terrain a payé. Nous sommes allés à la rencontre des électeurs pour discuter avec eux de leurs problématiques, de leurs envies. Au deuxième tour, nous aurons à cœur de nous battre face à la toute puissance des candidats macronistes. Je déplore toutefois l'abstention, qui fait le jeu de la République en Marche. Les Français doivent comprendre l'enjeu de cette élection législative."
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