Florilège des premières réactions à la suite du second tour de l'élection présidentielle.
Olivier Chartier, président Les Républicains dans la Vienne
"Je félicite Emmanuel Macron. Je lui souhaite bonne chance pour la France. La priorité : faire réussir et réconcilier le pays. Apres l'élection présidentielle, il faut maintenant que les Français se choisissent une majorité claire pour gouverner efficacement."
Sacha Houlié, président des Jeunes avec Macron
"La joie prédomine. Ce résultat vient saluer tout le travail accompli. Le premier but est atteint. Nous ressentons aussi beaucoup de fierté. Il va maintenant falloir faire ses preuves. Le président de la République, le gouvernement et les candidats aux législatives vont livrer une nouvelle bataille dès demain. Les investitures dans la Vienne seront communiquées très prochainement. Les candidats ne seront pas des quidams, mais des gens qui jouissent d’une certaine notoriété et qui sont reconnus pour leurs engagements. Nous avons su montrer que nous pouvions combattre le Front National. Un des enjeux de ce quinquennat sera de montrer que nous pouvons réparer les fractures."
Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne
Véronique Massoneau, députée de la 4e circonscription de la Vienne
"Je suis soulagée mais vigilante face au nombre de votes blanc et nuls. Je suis par ailleurs impressionnée par l’abstention. De manière générale, je suis satisfaite du résultat final. Néanmoins, on sent bien qu’une partie de la population a montré son opposition aux candidats. Je pense que l’on assistera à des surprises lors des élections législatives. La recomposition sera intéressante."
Gérard Herbert, maire de Chauvigny
"Nous vivons ce soir la fin d’une époque politique, face à la menace des partis extrêmes… Il y a plusieurs mois, plusieurs années, déjà, que je déclare que les gouvernements d’alternance n’ont pas su écouter le monde du travail, mais aussi celui des chômeurs, le monde des jeunes, mais aussi celui des retraités. Les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle montrent que j’avais eu raison de m’inquiéter : nous assistons à la fin des partis classiques et à la transformation de la vie politique. (…) La menace FN n’est plus désormais une surprise comme en 2002, mais une malheureuse certitude. (…) Notre prochain sujet est dorénavant le renouvellement de notre classe politique, et le seul espoir demain, est de donner à la France un nouvel élan, en nous concentrant désormais sur les prochaines élections législatives, avec des élus de terrain, proches de la réalité : ce sera mon engagement."
Benoît Tirant, premier secrétaire fédéral du PS dans la Vienne
"Si nous n’avons pas de majorité à l’Assemblée nationale, je fais partie des socialistes qui disent qu’il faut accompagner Emmanuel Macron dans les réformes à venir pour le pays. La double étiquette ? Je pense qu’il faut se poser, parler calmement. Des décisions nationales seront prises. Maintenant, on peut exclure tout le monde, mais à force il ne restera pas grand-monde ! Il faut regarder la réalité en face et regarder circonscription par circonscription."
Catherine Coutelle, député de la 2e circonscription de la Vienne
"Les Français.e.s ont choisi la démocratie, la République, l'Europe et le renouvellement. J'adresse au nouveau Président de la République mes félicitations et mes voeux de pleine réussite au service de chaque Français.e. Pour cela il faut donner une majorité au Président. Dès son premier discours il assure qu'il sera à l'écoute de l'ensemble des Français.es, en particulier les plus fragiles, celles et ceux qui ont par leur suffrage, le vote blanc ou l'abstention, exprimé leurs craintes profondes et un sentiment de désespoir auxquels il est fondamental de répondre."
Jean-Michel Clément, député de la 3e circonscription de la Vienne
Alain Claeys, député-maire de Poitiers
Ségolène Royal, ancienne présidente de la Région Poitou-Charentes
En direct sur le plateau de France 2, Ségolène Royal s’est félicitée de l’élection d’Emmanuel Macron. « Le score est sans appel. C’est la victoire de l’audace, de l’imagination et d’une nouvelle espérance, en particulier pour les jeunes générations, a déclaré l’ancienne présidente de la Région Poitou-Charentes. On a subi une campagne extrêmement violente. Maintenant, le temps est venu de travailler ensemble, c’est-à-dire de reconnaître les talents individuels mais aussi l’intelligence collective. »