Education, culture et cohésion sociale, priorités 2017

Le conseil municipal de ce lundi avait pour principal objet le vote du budget. Les taux de fiscalité restent stables, mais cela ne suffit pas à convaincre l'opposition.

Florie Doublet

Le7.info

> Pas d’augmentation du taux d’imposition « pour la septième année consécutive », souligne le maire de Poitiers. Christiane Fraysse (Osons Poitiers) est peu convaincue par la démonstration. « Les bases, elles, augmentent ». Même remarque de la part de Jacqueline Daigre. « Les taux sont déjà tellement hauts par rapport aux autres villes que vous ne pouviez pas faire autrement », estime la cheffe de file du groupe des Républicains, centristes et indépendants. 

> Le budget 2017 de Poitiers est axé autour de trois priorités : l’éducation, la culture et les maisons de quartier. « Nous privilégions les investissements d’avenir », assure le maire de Poitiers. 8,1M€ sont fléchés en direction de la vie culturelle, 6M€ vers l’éducation et l’enseignement supérieur et 2,5 M€ vers la « vie de quartier et la citoyenneté ». Au total, le programme d’investissements s’élève à 24M€ (voir notre graphique).

> L’épargne brute (prévisionnelle) est de l’ordre de 9M€, contre 8,7M€ en 2016. Pour rappel, l’épargne brute permet de financer les investissements sans augmenter la dette en empruntant davantage.

La phrase
« Poitiers fait partie des 250 villes les plus pauvres de France. Vous ne vous donnez pas les moyens d’augmenter les recettes. Vous n’avez pas de stratégie économique. » De Jean-José Massol, conseiller municipal UDI à Poitiers.
 

Les parkings payants du CHU font débat

L’élue d’opposition Jacqueline Daigre a souhaité ouvrir le débat sur les parkings du CHU qui deviendraient payants pour les visiteurs, selon une information révélée la semaine dernière par nos confères de France Bleu Poitou. Alain Claeys a d’abord tenu a rappelé que, même s'il est président du conseil de surveillance de l'hôpital, cette décision n'est pas de sa compétence. Il n’y est d’ailleurs pas favorable : « Que ce soit une conjointe qui reste des journées entières auprès de son époux en cancérologie ou des parents auprès de leur enfant, je n’imagine pas que les familles de patients doivent payer pour rendre visite à leurs proches. » Le problème des voitures "ventouses" et de l'accès aux transports en commun pour le personnel habitant hors de Grand Poitiers a été soulevé par le maire. Le CHU de Poitiers a réagi dans un communiqué. La direction rappelle que « 700 000€ auront été dépensés pour les travaux de voirie et d’aménagement de 300 places supplémentaires ». Et ajoute qu’ « à ce jour, rien n’est encore arrêté s’agissant des tarifs, ainsi que des temps de gratuité qui seront accordés, en particulier pour les accompagnants et les familles. »
 

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