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Aujourd'hui
Terriblement attachant
Ode à la vie et cathartique, L’Attachement parle avec brio de la reconstruction après un deuil et des liens qui se tissent sans que l’on s’y attende. Une puissante expérience.
« L’université est un lieu libre où la pensée s’épanouit, un lieu de culture, de réflexion, de recherche, d’éducation et de diffusion des savoirs, un lieu où se forge et s’affirme un regard critique et exigeant sur la société. C’est peut-être au travers du prisme de la culture que peut se jouer la reconquête et le possible réenchantement de notre université. » Prononcé à l’occasion de sa prise de poste au début de la mandature d’Yves Jean, le discours fort d’Isabelle Lamothe, vice-présidente de l’université de Poitiers en charge de la culture, a, depuis, laissé place aux actes. Chaque année, son service pilote des dizaines de projets, à l’instar de Campus en Festival, dont l’édition 2017 a été lancée lundi. « Campus en Festival est, avec le mois d’accueil, l’un des temps forts de l’université, explique Lionel Poutaraud. Le service culturel est là pour accompagner les associations étudiantes dans l’organisation des diverses manifestations. » En parallèle, il gère la programmation de Campus Sonore et contribue à celles du festival A Corps, de Filmer Le Travail ou encore de Poitiers Film Festival. « Nous créons des synergies en écoutant les étudiants, reprend le chargé d’actions culturelles. Nous les aidons en outre à trouver des financements, auprès de nos partenaires institutionnels ou privés. »
L'engagement citoyen comme priorité
Pour faire simple, le service culturel trace les grandes lignes et les associations s’occupent du reste. On dénombre aujourd’hui plus de cent vingt associations étudiantes rattachées à l’université de Poitiers. Pour Romain Quesnel, chargé de projets pour la vie associative, « l’action de l’université est indissociable de celle des étudiants ». « Certains événements ne pourraient pas avoir lieu sans l’investissement des jeunes, aussi bien pour la partie artistique que pour la communication, l’aspect technique, la logistique... » Au-delà de la culture à proprement parler, l’université a fait de « l’engagement citoyen » l’une de ses grandes orientations. « La culture universitaire se doit de préserver la place de la pensée et du débat d’idées, privilégiant le rapport entre savoirs, arts, recherche, création et éducation », conclut Isabelle Lamothe.
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