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Un dispositif « alerte commerces » dans la Vienne
Catégories : Economie, Entreprise Date : mercredi 18 juin 2014Chambre de commerce, police nationale, gendarmerie et préfecture ont signé une convention de partenariat pour créer un réseau de commerçants vigilants et solidaires. Juste après un délit déclaré, un SMS avertit l’ensemble des acteurs économiques d’une possible récidive.
«Alerte commerce Poitiers. 3 avril 2014, à 6h. Tabac-presse Le Kedive par homme porteur arme longue type fusil à pompe, vêtu en sombre, sac à dos noir.» Voilà un exemple de SMS que les futurs bénéficiaires du dispositif « Alerte commerces » pourront recevoir dans les semaines à venir. Face au phénomène des cambriolages et des braquages à main armée, la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne a décidé d’agir. Et d’adopter, à son tour, un système mis en place dans le Jura, qui a fait ses preuves. Là-bas, 600 commerçants l’ont éprouvé, avec une trentaine d’alertes dans l’année. La Vienne vise « trois cents enseignes vigilantes et solidaires » dans les deux mois, sur un potentiel total de cinq mille.
Le principe est simple. Chaque commerçant, artisan ou prestataire de service appose, sur sa devanture, une vitrophanie jaune, rouge et noire synonyme d’adhésion au réseau. En soi, le symbole doit avoir un effet dissuasif. N’empêche, si un braquage, une agression ou une escroquerie est perpétrée, la victime a la possibilité de prévenir les forces de police ou de gendarmerie. Lesquelles peuvent, dans la foulée, envoyer un SMS à l’ensemble des adhérents, pour prévenir une éventuelle récidive dans le secteur d’activité ou géographique concerné. « Notre objectif, c’est aussi que les gens soient acteurs de leur propre sécurité », indique Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique.
Pour les commerçants et professionnels concernés, l’engagement est 100% gratuit et se matérialise sous la forme d’une fiche à remplir, soit sur le site de la CCIV (www.poitiers.cci.fr), soit directement auprès des personnels de la chambre consulaire. Une charte du commerçant citoyen est également à la disposition des signataires.
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