Ce serait bon pour le moral

Dominés dans les grandes largeurs à Levallois, les Poitevins seraient bien inspirés de resserrer la garde, ce soir à Dijon, pour préparer au mieux la réception du Mans, vendredi. Face à une lanterne rouge en perte de vitesse, l’occasion est belle à saisir.

Nicolas Boursier

Le7.info

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Cette Pro A-là a décidément des airs de Première ligue de football anglaise, ignorante des plaisirs de la table et des repos de la fête. Le rythme effréné de cette fin d’année civile (trois matches en six jours) a au moins le mérite de ne pas donner le temps aux battus d’un soir de s’apitoyer sur leur sort. Gageons donc que le PB, laminé samedi dernier en terres franciliennes (65-90), n’aura pas trop cogité sur les raisons de son sabordage et aura retrouvé la flamme de la reconquête. Car ce soir, il lui faudra plus que des promesses et des intentions pour redorer son blason.

Défait lors des trois dernières journées, par l’Asvel (65-78), Paris-Levallois (74-82) et Orléans (68-92), Dijon tourne encore moins rond que les troupes de Rdudy Nelhomme. Mais un succès, ce soir, suffirait à lui faire revoir la vie en rose. Et pour tout avouer, l’irrégulier PB a le profil de la victime idéale. Moss, Campbell, Melody et les leurs le savent, qui rêvent de recoller aux basques de leur hôte au classement et de se repositionner favorablement dans la course au maintien.

Pour autant, la JDA de Jean-Louis Borg, bien que rutilante sur le papier, n’a sûrement pas les mêmes atouts que son alter ego de Levallois. Le PB doit savoir en profiter, s’appuyant sur les souvenirs de son probant succès au Havre pour remettre la machine en route. Inconstants dans le jeu de transition, souffreteux sous le cercle depuis la blessure d’Ahmad Nivins, encore hésitants à l’extérieur, Dobbins et sa bande ont tout intérêt à retrouver leur cohésion de la mi-automne pour ne pas vivre une nouvelle désillusion et ne pas avoir à supporter le poids d’accueillir, en position de relégable, le gros morceau manceau. Ça, ce sera pour vendredi. Dans deux jours... Déjà !