Aujourd'hui
Après sept journées, la JSF présente un bilan comptable positif. L’apport de sang neuf en cours de route n’y est pas étranger, même si Pascal Donnadieu s’appuie sur un noyau d’anciens. PB-Nanterre, à vivre samedi à Saint-Eloi.
L’avant-dernière défense de Pro A vous salue bien ! Avec 79,7pts encaissés, en moyenne, au cours de ses sept premières sorties, la JSF Nanterre pourrait passer pour le vilain petit canard du championnat. A fortiori si l’on jette un coup d’œil sur la case « rebonds ». Et pourtant, le club francilien navigue tranquillement en milieu de tableau, à la faveur d’une entame convaincante (4v-3d). Au bord des play-offs en 2012, l’ex-promu promis à l’enfer confirme piano mais sano qu’il faudra à nouveau compter sur lui au printemps prochain.
Autour du trident Corosine-Brun-Passave-Ducteil, Pascal Donnadieu a mis du temps à assembler son puzzle. L’ex-meneur du Paris-Levallois Trenton Meacham, l’ex-intérieur de Limoges Chris Massie et le globe-trotter Mamoutou Diarra ont tous les trois posé leurs valises dans les Hauts-de-Seine, après les trois coups du championnat. Un retard à l’allumage qui n’a pas affecté le rendement de la JSF. Car les trois autres maillons forts, David Lighty (14,8pts, 3,8rbds, 2,7pds), Chris Warren (14,1pts) et Chris Oliver (9,4pts) ont fait tourner la boutique avec brio.
De la revanche dans l’air
Excepté l’accident industriel roannais (64-94), Corosine et les siens n’ont jamais bu le bouillon. Mieux, ils se sont payé le culot de mater le voisin francilien à Levallois (81-77). Avec des moyens financiers très en-deça des Parisiens… Leur dernière levée face à Boulazac (80-72) prouve que la JSF ne focalise plus autant sur l’attaque. Bref, c’est une formation très dangereuse qui se pointe à Saint-Eloi, même si elle se montre en général plus à l’aise dans son Palais des sports (3v-1d) que loin de ses bases (1v-2d).
Donnadieu-Nelhomme sur le banc, c’est aussi beaucoup de souvenirs qui remontent à la surface. A l’instar de Limoges, Nanterre fréquente les mêmes classes que le PB86 depuis une paire d’années. Et comme le PB, Nanterre adore bousculer la hiérarchie et les pronostics. Un certain 10 décembre 2011, les boy’s de Donnadieu avaient littéralement giflé Poitiers sur ses terres (72-88). A charge de revanche ?
Pratique
8e journée de Pro A, PB86 (15e, 2v-5d)-JSF Nanterre (4v-3d), samedi 24 novembre, 20h à Saint-Eloi. Arbitrage de MM. Bretagne, Guedin et Mme Delaune.
Nelhomme demande de la constance
« C’est bien de rejouer rapidement, notamment à domicile. Ça évite de trop penser. » Cinq jours après la désillusion limougeaude (66-67), le PB86 aura l’occasion de se relancer face à une équipe de Nanterre au roster impressionnant « avec onze joueurs pros et dominants ». « Nous devrons être capables de faire le travail tous ensemble, jusqu’au bout », avance Ruddy Nelhomme. Qui demande à ses ouailles « rigueur, lucidité et constance dans l’effort ». « Cela signifie aussi baisser la case balles perdues (Ndlr : 21 à Limoges) et être plus présent au rebond. » Au relais de son coach, Tony Dobbins ne dit pas autre chose. Auteur de six turnovers à Beaublanc, l’arrière américain reconnaît que la défaite à Limoges a été « une grosse déception, notamment parce que nous avons bien joué pendant une bonne partie du match ». « Il n’y a que dans les quarante dernières secondes que nous n’avons pas su finir le match… Je suis persuadé que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut apprendre à mieux gérer le momentum. » Dobbins promet un autre scénario contre la JSF : « Nanterre est une équipe dure en attaque, nous devrons élever notre niveau en défense, comme lors des deux derniers matchs. »
« C’est bien de rejouer rapidement, notamment à domicile. Ça évite de trop penser. » Cinq jours après la désillusion limougeaude (66-67), le PB86 aura l’occasion de se relancer face à une équipe de Nanterre au roster impressionnant « avec onze joueurs pros et dominants ». « Nous devrons être capables de faire le travail tous ensemble, jusqu’au bout », avance Ruddy Nelhomme. Qui demande à ses ouailles « rigueur, lucidité et constance dans l’effort ». « Cela signifie aussi baisser la case balles perdues (Ndlr : 21 à Limoges) et être plus présent au rebond. » Au relais de son coach, Tony Dobbins ne dit pas autre chose. Auteur de six turnovers à Beaublanc, l’arrière américain reconnaît que la défaite à Limoges a été « une grosse déception, notamment parce que nous avons bien joué pendant une bonne partie du match ». « Il n’y a que dans les quarante dernières secondes que nous n’avons pas su finir le match… Je suis persuadé que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut apprendre à mieux gérer le momentum. » Dobbins promet un autre scénario contre la JSF : « Nanterre est une équipe dure en attaque, nous devrons élever notre niveau en défense, comme lors des deux derniers matchs. »
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