La Région freine <br>sur « le code au lycée »

Les syndicats d'auto-écoles ont manifesté, ce matin, devant les grilles de la Région. Ils s'inquiétaient de la proposition faite par Ségolène Royal de faire passer le code dans les lycées. Finalement, un consensus a été rapidement trouvé.

Florie Doublet

Le7.info

Environ deux cents représentants d'auto-écoles indépendantes ont bruyamment protesté ce matin, contre le projet de Ségolène Royal de faire passer le code dans les lycées, à partir de janvier prochain. A l'aide de sifflets, pétards et pancartes vindicatives, les participants ont fait part de leurs craintes. Les syndicats s'inquiètent particulièrement d'une perte brutale de leur chiffre d'affaires. « Notre baisse d'activité devrait atteindre 20%. Il faudra forcément augmenter le prix de nos leçons de conduite ! Certaines petites structures devront faire face à des difficultés financières insurmontables et fermeront », s'est alarmé un manifestant. Finalement, le soufflet est rapidement retombé. La présidente de Région a assuré qu' «il n'avait jamais été question de fragiliser les petites auto-écoles. Un système de chèque-code est mis à l'étude permettant aux jeunes de choisir librement leur école. »
« 80% du malentendu a été levé, a estimé Philippe Colombani, président de l'Union nationale des indépendants de la conduite. Madame Royal a entendu nos revendications et le dialogue a été cordial. »
Au final, les lycéens bénéficieront d'actions de sécurité routière autour des dangers de l'alcool, de la drogue et de la vitesse. Les fameux « chèques », eux, leur permettront de s'inscrire aux leçons de code à moindres frais. Une proposition que l'intergroupe d'opposition avait formulée, dès le 25 octobre, à travers la voix de Véronique Abelin.

 

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