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Jean-Pierre Raffarin a annoncé, vendredi dernier sur Twitter, que ZTE maintenait ses activités au Futuroscope. Mais ni les déclarations du sénateur ni le communiqué du groupe n’éclaircissent l’avenir du géant chinois dans la Vienne.
«ZTE confirme son implantation à Poitiers. L’attractivité de la Vienne reste pour moi une priorité.» Le message livré vendredi sur Twitter par l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a suscité beaucoup de commentaires pendant le week-end. Beaucoup de bruit pour rien ? Dans son communiqué, le groupe chinois de télécommunications réaffirme son «intention de rester en activité sur le site». Mais prend bien soin de préciser que «la dimension de l’implantation dépendrait notamment du plan de développement de ZTE en France et en Europe».
Jusque-là, rien de neuf sous le soleil, si l’on considère que sa filiale immobilière ZTE-D achève en ce moment la construction d’une première tranche de bâtiments de 10 000 m2. Et que ladite filiale a mandaté au moins une agence immobilière pour dénicher acquéreurs et locataires. Le projet initial, évalué à 60 000 m2 et 80M€ ira-t-il au bout ? De forts doutes subsistent. Idem concernant la fameuse plate-forme européenne de compétences, qui devait générer «trois cents emplois avant fin 2012» et mille à plus long terme.
Selon nos informations, les activités purement télécoms mobiliseraient, à l’heure actuelle, une vingtaine de salariés seulement. Le communiqué de la semaine passée n’éclaire pas davantage sur les intentions réelles de l’opérateur dans la Vienne. Certes, le vice-président Europe de ZTE Lin Cheng réaffirme sa volonté de «formuler au président du conseil général (…) les demandes de l’entreprise auprès des différentes collectivités locales, pour renforcer la coopération de toutes les entités dans un vrai partenariat d'avenir». Une façon de gagner du temps ? De sauver les apparences dans ce dossier très «politique» ? L’avenir devrait être riche d’enseignements. Car au fond, rien n’a vraiment changé…
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