On rit avec Ary

L'acteur et humoriste Ary Abittan présentera, le jeudi 15 novembre, son one-man show « A la folie, passionnément », à La Hune. Le comique y incarne des personnages qui frisent la folie. Pour le 7, il revient sur son parcours doré.

Comment votre vocation d'humoriste est-elle née ?
« Adolescent, j'avais un job d'animateur dans un club de vacances. Chaque soir, je me produisais devant sept cents personnes. Je testais des petits sketchs… et ça marchait ! A 20 ans, je suis monté à Paris pour jouer dans un petit café-théâtre. Je sortais de scène avec l'odeur du graillon (rire). Il s'est écoulé plusieurs années avant que je connaisse véritablement le succès. »

Le film Coco de Gad Elmaleh vous a permis d'être connu du grand public. Comment avez-vous obtenu ce rôle ?
« A l'époque, je me produisais dans un théâtre qui jouxtait le bureau du père de Gad Elmaleh. Il m'a vu sur scène un soir et a promis de parler de moi à son fils. Un jour, alors que j'étais dans un avion en plein décollage, mon téléphone sonne. C'était Gad qui me proposait le rôle de Max.  L'hôtesse m'a demandé de raccrocher. Je lui ai répondu : « Même pas en rêve ! » »

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?
« Je me rappelle particulièrement de la scène où Max présente à Coco différents modèles de kippa. Avant de la jouer, je découvre celle avec les plumes. C'est là où je sors cette réplique devenue culte « Voici la kippa-cabana ». Au moment de la prise, tout le monde pleurait de rire ! C'était un merveilleux moment. »

Votre spectacle « A la folie » a été co-écrit par la sœur de Gad Elmaleh. Vous êtes devenus inséparables !
« C'est vrai, cette famille ne me quitte plus ! Au début, je ne devais jouer ce spectacle au palais des glaces que pendant trois mois. Finalement, j'ai affiché complet pendant un an ! »

Sur scène, vous jouez des personnages qui frôlent l'hystérie. Pourquoi ce choix ?
« J'aime incarner des personnes qui, à la fois, me font peur et me fascinent. La folie m'interpelle et me dérange. Ce sont des personnages qui sont très loin de moi, finalement. »

Quel sont vos projets ?
« Tout d'abord, j'espère qu'il y aura au moins autant de monde à mon spectacle à La Hune que de visiteurs au Futuroscope ! (rire). Et puis, en février, sortira le film de Mickael Youn, Vive la France. J'alterne les tournages le jour, et la scène le soir. Je vis de ma passion, et ça, c'est très agréable. »

Ary Abittan, « A la folie, passionnément », à La Hune, le jeudi 15 novembre, à 20h45. Renseignement : lahune@ville-saint-benoit.fr ou 05 49 37 77 88. Tarif : 18€ ou 15€.