Attention, dossiers sensibles

Projet phare du premier mandat d’Alain Claeys, Coeur d’agglo s’achève doucement. Mais d’autres dossiers, plus ou moins épineux, sont toujours en cours. La LGV, le parc des expos, le Printemps… préoccupent le député-maire de Poitiers.

Florie Doublet

Le7.info

Coeur d’agglo
« J’ai conscience d’avoir ennuyé les Poitevins pendant deux ans. Ce qui est important quand on réalise un chantier, c’est de tenir ses engagements. Et nous les avons tenus à la semaine près. Aujourd’hui, Claude Lafond, le président de la Fédération des agents économiques, devient mon premier supporter ! Je ne dis pas que tout est gagné, des choses peuvent évoluer. Mais, mon sentiment, c’est que ce projet commence à être intégré par les habitants. Si je n’avais rien fait, le centre-ville aurait périclité. »

Le Printemps
« Le groupe Virgil, spécialisé dans la réhabilitation de centres commerciaux en centre-ville, annoncera prochainement le nom des enseignes qui s’implanteront. Normalement, il devrait y avoir deux magasins d’habillement et un d’habitat. Ils seront idéalement placés, à cinquante mètres du parking de l’hôtel de ville. Indéniablement, cela va générer du flux. »

La LGV
« La LGV Tours-Bordeaux est un atout. Cette ligne est l’outil essentiel pour désenclaver la façade atlantique. Même chose pour Poitiers-Limoges ! Je ne comprends pas que le Département et la Région soient frileux sur ce projet. Il y a un accord politique sur cette ligne, tous les députés l’ont
voté. Ce que je veux, c’est que la déclaration d’utilité publique soit engagée le plus rapidement possible. Après, on se creusera la tête sur le financement. On trouvera la solution.
»

Un Zénith ?
« Ni le Département, ni la Région, ni la Ville n’ont les moyens financiers de construire une grande salle, type Zénith. Nous avons, sur Grand Poitiers, un Palais des Congrès qui fonctionne bien. Il y a aussi les Arènes, pas suffisantes en termes de mètres carrés, mais idéalement placées. Nous avons donc décidé de construire 9 000 m2 de bâtiments supplémentaires qui seront achevés fin 2013. C’est un élément d’attractivité indispensable. »

Sports et finances
« J’ai fixé une règle. Auparavant, quand il y avait un trou dans le budget des clubs sportifs, on le comblait. C’est terminé ! Pas un euro ne servira à réparer des erreurs de gestion. Nos concitoyens ne le supporteront jamais. J’ai toujours essayé de maintenir les subventions quand il y avait plusieurs clubs professionnels à Poitiers. J’ai fait cet effort, car je pense qu’une équipe de haut niveau, comme le basket, contribue à l’attractivité de la ville. »
 

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