Le rire sur tous les modes

La 21e édition de Festi 86 s’ouvre vendredi soir à Béruges. Entre one-man-show, pièces de boulevard et sketchs grinçants, ce rendez-vous de l’humour joue une nouvelle fois la carte de l’éclectisme. À déguster sans modération pendant une semaine

Arnault Varanne - @Avaranne

Le7.info

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Avec le temps, Festi 86 a imprimé une marque indélébile dans le paysage théâtral de la Vienne. À Vouillé, Latillé et Béruges, on attend, en général, la rentrée avec une certaine impatience. Après les festivités du vingtième anniversaire -majorettes, vols en montgolfière…-, retour à l’ordinaire. « Pas tant que ça », rectifie d’emblée Eveline Maillot. « Comme chaque année, nous réussissons à attirer des troupes chevronnées, sur un thème porteur, le rire et l’humour », ajoute Madame la présidente. Au-delà des locaux de l’étape, en l’occurrence le Théâtre populaire pictave de Saint-Benoît et son «Jour de soldes», Festi 86 s’apprête à balayer large.
En termes de genres s’entend. Illustration avec la comédie musicale «Frou-frou les bains», jouée en ouverture, par les Deux-Sévriens du Cercle théâtral de la Chapelle-Saint-Laurent. Ou encore avec le « Toc Toc » de Laurent Baffie, revisité par la compagnie Cos’arts d’Aurillac. De l’humour grinçant aux rires débridés, les spectateurs (1 500 attendus) passeront d’un état à l’autre avec une gourmandise non dissimulée. « Personnellement, j’ai un petit faible pour « Petits crimes conjugaux », d’Eric Emmanuel Schmitt », glisse Eveline Maillot. Guillaume de Louvencourt, lui, ne se prononce pas. Le metteur en scène de… «Jour de soldes» aurait tôt fait d’être accusé de parti pris. Faute d’aiguillage sur cette véritable autoroute du théâtre amateur (dix spectacles en six jours), une seule solution : se faire son opinion. Alors, rendez-vous à Béruges, Latillé et Vouillé. Rire et humour garantis. En ces temps de crise…