Stade poitevin, <br>le nouveau départ

Les joueurs appelés à défendre les couleurs du nouveau Stade poitevin volley-beach, en Nationale 1 cette saison, ont repris le chemin de l’entraînement. A leurs côtés, un entraîneur bénévole nommé Olivier Lecat. La rentrée point par point…

Nicolas Boursier

Le7.info

LECAT EN SOUTIEN
S’il avoue être toujours en quête d’un « beau projet professionnel », Olivier Lecat n’a rien vu venir ces derniers mois. Dans l’attente, l’entraîneur champion de France 2011 et vice-champion en 2007, 2008 et 2012, qui court toujours après le versement de ses quatre derniers mois de salaire, a accepté de participer, au moins pour un temps, à la reconstruction du Stade poitevin. Il apportera bénévolement son aide à Benjamin Brothier, responsable de la commission sportive du club, et aux autres jeunes entraîneurs du cru, qui ne disposent pas encore du brevet fédéral nécessaire pour coacher en N1 et figurer sur les feuilles de match.
 
UN EFFECTIF IN EXTREMIS
« Il y a une semaine encore, nous étions dans l’incapacité de présenter un effectif digne de ce nom. » Après un printemps chaud bouillant, Odile Chauvet eût sans doute aimé que le nouveau départ du volley-ball à Poitiers s’effectue sans douleur. Hélas, l’exil volontaire de nombre des jeunes pousses de feu Poitiers Volley a retardé la construction de l’effectif 2012-2013. Celui-ci est pourtant quasiment ficelé. Il se composera de quatre anciens de la maison (le passeur Julien Maynier, les réceptionneurs-attaquants Benjamin Brizard et Florian Maugein, et le pointu Nicolas Petiteau), de deux ou trois jeunes de N3 progressivement intégrés, et de cinq recrues. L’une devrait signer dans les prochains jours. Les quatre autres ont rejoint les bords du Clain. Il s‘agit de l’ex-Sancto-Bénédictin, Tourangeau et Beauvaisien Swan Ngapeth (réception-attaque), de l’ancien central poitevin Camille Belhache, qui portait l’an passé les couleurs du Plessis-Robinson en Pro B, et de deux étrangers. Steffen Nash est Canadien et occupe le poste de pointu. Quant à Zoran Gjorgjevski, il compte quatre vingt dix sélections en équipe nationale de Macédoine. Ce central de 31 ans et 2m jouait en 2012 à Marchiol Vadi Prvacina.
 
UN CHAMPIONNAT A DEUX VITESSES
Le Stade poitevin volley-beach débutera son championnat ce N1 le 29 septembre par la réception de Caudry, à 20h30 à Lawson-Body. Il est placé dans la poule B, composée de huit équipes. Les quatre premières formations de chaque poule à l’issue de la phase régulière se qualifieront pour les play-offs. Objectif annoncé par Benjamin Brothier : le maintien.
 
UNE POLITIQUE DE PETITS PRIX
Tous les matches de la saison sont programmés le samedi à 20h30. Le club proposera des places à 5€, à 3€ pour les tarifs réduits. Une campagne d’abonnement, à 50€ la saison, va être lancée.
 
300 000€ DE BUDGET
Le SPVB disposera d’un budget légèrement supérieur à 300 000 €, ce qui le situe dans la moyenne des équipes de N1. Les trois-quarts de cette somme sont issus des subventions de la Ville, du Conseil général et, à un degré moindre, de la Région. Le reste sera provisionné par le secteur privé, bon nombre des cent vingt partenaires de l’an passé ayant assuré le club de leur fidélité. « Même si la majorité donnera beaucoup moins qu’avant », prévient Claude Berrard, le trésorier.
 
UN PRESIDENT LE 17 SEPTEMBRE
Le SPVB sera réuni en assemblée générale le 17 septembre, sous l’autorité d’Odile Chauvet. Cette AG élective doit désigner un nouveau bureau et un nouveau président, pour succéder à Alain Delaval, qui a assuré l’intérim tout l’été. « Il y a plusieurs candidats », certifie la présidente du Stade poitevin omnisports.
 
LES BENEVOLES AU RAPPORT
Le désastre de la fin de saison dernière ne semble pas avoir dégoûté les bénévoles. Ceux du PMAF seront encore une cinquantaine à officier cette année. « Selon une organisation proche de ce qui se faisait les saisons précédentes », prévient Christian Bonnin.
 

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