mardi 24 décembre
Manuèle Garat aime foncièrement rendre service. Elle a donc créé sa propre activité : Groom Avenue. Elle propose aux Poitevins de se libérer des petits tracas du quotidien.
Vous vous marriez dans quelques mois et le traiteur n'est toujours pas choisi ? Vous devez vendre votre maison, mais votre agenda manque de place pour les visites ? Le déménagement approche et l'ennui à l'idée de faire les cartons vous rattrape ? Pas de panique. Manuèle Garat propose de « faire gagner du temps et de l'argent à ceux qui n'en ont pas ». Au mois d'avril, elle a lancé « Groom Avenue », une société de service. Une idée qui date de plusieurs années mais qu'elle n'a pu concrétiser qu'aujourd'hui. « J'ai un parcours compliqué, presque plusieurs vies », explique-t-elle en rigolant.
Après avoir passé quinze ans dans un bureau d'études dédié à la création de chaussures en cuir, elle a dû quitter son poste. « Les entreprises sont délocalisées en Chine désormais », soupire-t-elle. Qu'a cela ne tienne ! À 44 ans, elle retourne sur les bancs de l'école pour passer un BTS immobilier qu'elle obtient avec brio. Mais, finalement, la profession ne correspond pas à son projet. « Il faut être typiquement commercial. Moi, j'ai besoin d'aider les autres ».
Décrocher la lune
C'est désormais chose faite. Manuèle a pour ambition de « répondre à des besoins et de résoudre les petits tracas du quotidien ». Elle s'occupe par d'exemple de rechercher le jardinier qui prendra soin de vos rosiers, le plombier qui vérifiera vos robinets, l'animateur qui mettra le feu à vos soirées. Le mieux dans tout ça ? Le particulier n'a pas à déverser un centime supplémentaire, mis à part les 20 euros d'ouverture de dossier. Manuèle se rémunère en s'octroyant 10% du montant facturé par le prestataire. « L'entreprise accepte car je lui apporte de nouveaux clients. Certains sont même venus me voir pour que je les ajoute sur mon carnet de bonnes adresses. »
Les tarifs des offres n'impliquant pas des sociétés extérieures, comme la garde et l'entretien d'une maison lors des vacances, sont établis sur le devis. « Mais ce ne sont pas des sommes astronomiques, déclare Manuele. Je veux que tout le monde puisse accéder à mes services. »
Pour le moment, la Poitevine n'a pas encore pu se verser de salaire. Mais l'activité prend peu à peu de l'ampleur. L'entrepreneuse attend simplement qu'on lui « demande la lune pour décrocher la solution. »
groomavenue@free.fr ou 06 52 79 55 88
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