
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Depuis plusieurs années, l'Etat reverse systématiquement une partie de l'enveloppe provenant du Fonds social européen (FSE) à l'ensemble des Missions locales d'insertion. Un système propre au Poitou-Charentes, qui risque de disparaître à son tour en 2014.
Le manque à gagner est estimé à 1,4M€ en région. Direction et salariés s'accordent sur ce chiffre, tout comme ils dénoncent main dans la main la perspective d'un détérioration des conditions de travail des agents : "Le gouvernement nous félicite pour le déploiement des emplois d'avenir chez les jeunes, mais en même temps, il nous supprime des postes", constate Dominique Comon, déléguée régionale Synami-CFDT.
Retrouvez la réaction d'un salarié de la Mission locale de Poitiers :
Cette annonce intervient alors que le public accompagné par les MLI a augmenté de 15% au 31 octobre 2013, par rapport à l'année précédente (29 926). "Au-delà du trou d'air que nos structures vont affronter dans les prochains mois, nous demandons un budget pérenne. Nous avons quand même une délégation de service publique sur l'emploi des jeunes. Et nos résultats sont plutôt bons", note Pierre Dugontier, directeur de la MLI du Poitou.
Une députée de Charente doit rencontrer le ministre du Travail, Michel Sapin, pour évoquer cette question. A Poitiers, une dizaine d'emplois sur 49 sont concernés dès février. A Châtellerault, l'épée de Damoclès pèse sur au moins trois postes sur 24. En moyenne, les conseillers possèdent entre 100 et 150 demandeurs d'emploi dans leur porte-feuilles.
Une manifestation est prévue, le jeudi 12 décembre, à 14h, entre la gare de Poitiers et la rue de l'Ancienne Comédie, où se trouve le siège de la Région.
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