
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Dimanche 6 mai, 20h. Le chrono s’égrène sur l’écran géant des Salons de Blossac. Sans surprise, le visage de François Hollande apparaît. Les quelques centaines de militants socialistes accueillent « leur » nouveau Président de la République avec retenue. Des applaudissements, certes, mais pas le déferlement de joie attendu. Encore chez elle à cette heure, Catherine Coutelle amorce un début d’explication. « Nous ressentons beaucoup d’émotion, admet la députée socialiste de la deuxième circonscription, mais cette émotion est teintée d’une certaine gravité. » Même solennité du côté d’Alain Claeys, auteur d’un discours sobre et « rassembleur ».
« Défendre nos valeurs »
Ce triomphe modeste constitue le prélude obligé à une autre bataille, aussi cruciale pour le Parti socialiste que pour l’UMP. Les législatives des 10 et 17 juin trottent déjà dans toutes les têtes. « Dès demain, je vais mener campagne avec des opérations de porte-à-porte, pour défendre nos valeurs aux législatives et faire barrage à la gauche », jure Olivier Chartier, patron de l’UMP dans la Vienne. Le challenger de… Catherine Coutelle dans la deuxième circonscription aura fort à faire pour convaincre les électeurs, qui ont placé François Hollande en tête au soir de ce deuxième tour des présidentielles (56,58%). Du reste, dans les trois autres circonscriptions du département, le futur président de la République a dominé les débats (56,21% dans la 1re ; 55,33% dans la 2e ; 52,97% dans la 3e).
« Fort ancrage à gauche »
Ce « fort ancrage à gauche dans la Vienne » -dixit Macaire- aura-t-il raison des velléités de Jean-Pierre Abelin de reconquérir son siège de député de Châtellerault ? La question vaut son pesant de supputations. Car, sur les trente-huit cantons du département, cinq ont plébiscité Nicolas Sarkozy… dont quatre dans le Nord-Vienne : Loudun, Les Trois-Moutiers, Saint-Gervais, Moncontour (La Trimouille au sud). Au soir de grands tourments pour l’ex-majorité présidentielle, le fief historique de feu René Monory est assurément un refuge. Pas sûr, cependant, que cela suffise au maire de Châtellerault pour prétendre à un cinquième mandat consécutif.
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