Un voyage dans le Nord est toujours plus agréable lorsque le couteau ne pointe pas sous la gorge. Depuis samedi et la victoire contre l’Asvel, le Poitiers Basket s’est libéré de cette contrainte et ne rêve plus, désormais, que de finir en beauté. « Pas en roue libre », tranche Ruddy Nelhomme, au matin de l’antépénultième rencontre de la saison.
Trop de décontraction pourrait effectivement s’avérer fatale à un groupe privé de son vieux grognard Kenny Younger, blessé au genou, et peut-être aussi de Rasheed Wright, dont la cheville douloureuse sera soumise à un ultime test avant le match. « Si on ne met pas la rigueur nécessaire, on va se prendre une pilule, assène le coach. Gravelines ne fera aucun cadeau. Cette équipe n’est pas première pour rien, elle s’appuie sur des fondamentaux hyper solides, un jeu rapide efficace et une belle maîtrise à trois points. Comme son secteur intérieur est très dense, je ne lui vois quasiment aucun défaut. Dans ces conditions, tout errement de notre part sera puni sévèrement. »
Face à un tel mastodonte, Fournier et sa bande savent donc que le plus petit écart de conduite sera payé au centuple. Nelhomme compte donc sur l’enthousiasme de ses troupes pour jouer le coup à fond. « Il faut avant tout éviter l’éclat, confirme-t-il. Si on tient la cadence et si on réduit le nombre d’erreurs, je me dis pourquoi pas. Nous devons surtout profiter des trois rencontres à venir pour bien vivre ensemble. Rares ont été les matches cette saison au cours desquels on a pu se faire réellement plaisir, parce qu’on était tout le temps avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. » Cette épée-là a été enterrée. Place au combat à mains nues…
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Dans ses tableaux, Carlos Diogo explore et mélange les styles, passant avec aisance de l’art abstrait au pop art. L’artiste se nourrit d’influences populaires et de matériaux peu conventionnels. Il expose actuellement à Chasseneuil-du-Poitou.
