Cette fois encore, il n’y a plus de pièces à y coudre. Comme il y a deux ans au même stade de la compétition, Poitiers se retrouve au pied du mur. A l’époque, Montpellier avait surpris les hommes de Lecat, à l’aller, dans l’Hérault, avant de jouer un va-tout gagnant quelques jours plus tard à Lawson-Body. Le MUC ne s’est cette fois-ci pas qualifié pour les play-offs. Mais Tourcoing a décidé de le copier.
Ce samedi, dans l’antre du tenant, Lavallez et sa bande n’auront rien d’autre en tête que d’en finir au plus vite, dussent-ils perdre des forces dans la bataille. Qui trouveront-ils face à eux ? Le Poitiers erratique de la fin de saison ou le Poitiers conquérant des trois quarts du championnat ? « Tant que le dernier ballon n’est pas tombé au sol, nous avons notre destin en mains, rétorque Olivier Lecat. Le combat promet d’être énorme, car Tourcoing a retrouvé la confiance. Nous, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Mais ces deux dernières années, nous avons fait la preuve que lutter ne nous faisait pas peur. Il faudra être prêt, c’est tout. »
En panne de souffle mardi dernier, les Poitevins ont joué sur courant alternatif, la cohésion du groupe apparaissant parfois en berne. L’heure est à la reconquête. Pour eux, c’est ce soir ou jamais.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Dans ses tableaux, Carlos Diogo explore et mélange les styles, passant avec aisance de l’art abstrait au pop art. L’artiste se nourrit d’influences populaires et de matériaux peu conventionnels. Il expose actuellement à Chasseneuil-du-Poitou.
