Le Maroc près de Saint-Eloi

Les habitants de Saint-Eloi ont dû remarquer les grandes banderoles accrochées à toutes les entrées du quartier. Le lycée Kyoto revêt les couleurs du Maghreb les 22 et 23 mars et s'ouvre exceptionnellement au grand public le temps d'un événement baptisé « Le Maroc près de chez vous ».

Depuis 2009, les étudiantes du BTS Service en milieu rural (notre photo) de Kyoto entretiennent des relations très fortes avec la province d’Al Haouz. Suffisamment intenses pour convaincre une délégation d'une quarantaine de Marocains de faire le déplacement cette semaine jusqu'à Poitiers. Le gouverneur de la province et le consul du Maroc à Bordeaux sont également de la partie.

Durant ces deux jours, la cour de l'établissement, un grand atrium surmonté d'une verrière, se transformera en véritable souk marcocain grâce aux artisans et producteurs locaux de l'association marocaine de bienfaisance. L'occasion de découvrir le travail du cuir, la fabrication de l'huile d'argan, l'utilisation de plantes médicinales ainsi que des objets d'art et des aliments traditionnels pleins de vertus. A noter que les écoles maternelles et primaires de Saint-Eloi seront invitées jeudi et vendredi.

Sans attendre cet événement propre au lycée Kyoto, tous les artisans marocains ont décidé de présenter leur savoir-faire dans la salle des Sadébriens, à  Sèvres-Anxaumont. Là-encore, le grand public est invité ! Ils y resteront jusqu'à mercredi soir pour mieux y revenir samedi le temps d'un déjeuner typiquement marocain animé par un groupe folklorique venu pour l'occasion.

La délégation marocaine est composée d’artisans, de représentants de coopératives, d’agriculteurs, « présidents » de communes, parlementaires et d’un responsable du Conseil provincial du tourisme d’Al Haouz. Un programme spécifique leur a été préparé par les étudiantes du BTS SER. Un forum sur l’organisation du monde agricole français se déroulera notamment mercredi après-midi et la visite d’une exploitation agricole est prévue jeudi. Une manière de comparer et d’adapter les bonnes pratiques sur les territoires français et marocain.