
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Un an après la création de l’atelier, vous ne regrettez pas de vous être lancés dans cette aventure ?
« C’est vrai que nous travaillons beaucoup mais cette expérience est passionnante. Nous nous sommes découvert des compétences insoupçonnées ! On apprend tous les jours. »
Quatre-vingts vendeuses d’ici la fin de l’année, c’est toujours possible ?
« Oui ! Je pars dans les prochains jours pour la Seine-et-Marne, puis à Montpellier, Narbonne, Orange pour rencontrer des candidates. Au cours des six premiers mois, mille cinq cents personnes ont postulé ! Grâce aux médias notamment. Nous disposons actuellement de soixante-quatre vendeuses à domicile en France et d’une en Angleterre. À travers elle, nous visons les Françaises expatriées, car les Anglaises ne mettent pas beaucoup d’argent dans leurs sous-vêtements… »
Vous comptabilisiez un millier de commandes fin mai. Qu’en est-il aujourd’hui ?
« Nous avons enregistré cinq mille commandes. Notre chiffre d’affaires s’élève à 300 000€. Au-delà des trois associés qui ont relancé l’atelier, douze personnes s’affairent à la production. Notre volonté est de lancer, chaque année, deux collections dessinées par Christelle Bois (l’une des associées) et Eric Leroy, un styliste freelance reconnu par les grandes marques. Le bilan n’est pas encore à l’équilibre, c’est normal. Quand on voit tout l’argent immobilisé dehors, ça fait peur ! Mais on continue avec nos tripes. »
Il paraît que vous êtes déjà à l’étroit dans votre atelier…
« En effet, il nous faudrait 800m2 pour développer l’activité. Actuellement, il est impossible d’ajouter une machine. La Communauté de communes du Pays chauvinois va nous aider à acquérir un bâtiment. Le déménagement est prévu au début de l’été. »
Vous avez choisi d’adopter le « sur mesure » et le « zéro stock ». Cette stratégie fait-elle toujours recette ?
« L’ADN de Lingerie indiscrète repose sur ces deux concepts associés à la vente à domicile. À l’atelier, nous produisons uniquement ce que nous vendons. Cela permet d’ajuster et de personnaliser. La cliente est satisfaite et, comme nous n’avons pas de stock à écouler, nous ne bradons pas nos produits en fin d’année pour laisser la place à la collection suivante. »
Qui dit sur mesure, dit hors normes ! Les grandes tailles représentent quelle part de votre activité ?
« Les soutiens-gorge sont conçus du 85 au 120 et du bonnet B au F. Les slips sont proposés du 38 au 52. Toutefois, les femmes aux formes généreuses ne composent que 30% de notre clientèle. Nous ne communiquons pas spécifiquement là-dessus comme d’autres boutiques. »
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Un salon de la vente à domicile
Une dizaine de vendeurs à domicile accueilleront le grand public, le samedi 26 novembre, de 10h à 18h, au Bois de la Marche. Ironie de l’histoire, ils ne pourront pas vendre leurs produits ! Leur licence l’interdit. En revanche, on peut compter sur eux pour en vanter les mérites et caler des rendez-vous. L’autre objectif consiste à présenter les opportunités de carrières. Des postes seront à pourvoir.
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