Aujourd'hui
Le Jaunay-Clanais Dominique Renaud a une vingtaine de marathons à son actif, dont la moitié sous les trois heures. Dimanche, il sera, pour la deuxième année consécutive, meneur d’allure autour du Futuroscope. Suivez le guide…
Pour le convaincre de filer un petit coup de main, nul besoin de se lever tôt. Dominique Renaud est toujours partant. Le 29 mai, l’employé du Siveer, partie prenante de l’organisation, réendossera la casaque bleue du « meneur d’allure » sur les 42 km 195 dessinés autour du Futuroscope. Sa mission ? Couvrir la distance en 3h30 et rallier à ses pas un maximum de brebis égarées. « L’an passé, j’en avais ramené pas mal, c’est sympa, on se sent utile ! »
Pour le bonhomme, l’épreuve n’est pas franchement insurmontable. Avec une meilleure performance personnelle de 2h49 (c’était à Lyon, en 1997) et une dizaine d’autres marathons courus en moins de trois heures, Dominique a de quoi « assurer ». Son record au Futuroscope (2h57) lui laisse une belle marge. « Attention quand même, prévient-il. Le parcours, qui a changé l’an passé, n’est pas dépourvu de difficultés. Il est plus boisé, plus agréable, mais ce n’est pas une sinécure non plus. Il va y avoir de la casse. »
Le bonhomme dévoile quelques chausse-trapes. « Dans les hauts de Dissay, vers le 30e, ça peut coincer. Le danger, c’est qu’une fois arrivés en haut de la côte, les coureurs décident de descendre à fond. En 2010, nombre d’entre eux avaient payé cher cet excès de zèle. » Préalablement, les concurrents auront dû, dès le 18e km, se taper le faux-plat d‘Aillé. « Et le final, il faut aussi l’anticiper. Le dernier kilomètre en côte en surprendra plus d’un. »
280 km autour du Mont-Blanc
Comme tous les concurrents, Dominique mise sur les faveurs d’Eole pour déployer ses ailes. « On a souvent affaire, ici, à un vent d’Ouest. Si c’est le cas, ce seront 27 ou 28 km favorables. »
Lui-même a fixé à 2h25 le temps du vainqueur. « Mais cela dépendra du profil des engagés », tempère-t-il. Au début du mois, treize demandes de visas avaient été déposées pour l’épreuve par des Ethiopiens. « Un Russe, un Ukrainien et deux Marocains ont effectué la même démarche. Le plateau promet d’être très relevé. »
Dominique sera loin derrière. Il s’en fiche comme de son premier dossard. « Avec l’âge -50 ans depuis peu-, on se fixe de nouveaux objectifs, de nouveaux gros challenges à relever. » Le plus « hors-normes » de l’année : la Petite Trotte à Léon, le 22 août, avec ses potes François Vacossin et Edouard Barros. 280 kilomètres autour du Mont-Blanc, avec 22 000 mètres de dénivelé, à couvrir en moins de 136 heures. Une autre dimension. Un autre monde. A côté, quarante-deux bornes, ça fait tout petit !
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Ça va courir vite
L’édition 2011 du marathon Poitiers-Futuroscope promet monts et merveilles. En fin de semaine dernière, plus de sept cents coureurs avaient officialisé leur engagement, dont pas moins de vingt annoncés à moins de 2h30. Parmi eux, une trentaine d’étrangers (treize Ethiopiens sont toujours sen attente de visas) et quatre légionnaires de Marignane, crédités de records en deça de 2h25.
Le vainqueur de l’an passé, Sadik Bahla, sera également de la partie, comme la Russe Maria Fedosseeva, tenante du titre féminin. A noter que pour le moment, quatre cents personnes se sont déjà inscrites sur le 18km.
Départs des deux épreuves à 9h du Parc de Blossac à Poitiers. Le même parc accueillera, la veille, le samedi, deux courses de 5 et 10km accessibles gratuitement. Départ : 17h.
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