Gagner, un point c’est tout

Distancé par ses rivaux dans la course au maintien après sa défaite à Roanne (76-88), le PB n’a désormais qu’une obsession : enclencher une dynamique vertueuse. Ça commence par une victoire face au Havre, surprenant 6e de Pro A.

C’est bien connu, avec des « si », on mettrait Paris en bouteille. Sûr que cette vérité de Lapalisse doit trotter dans la tête des joueurs du PB. Et si Pierre-Yves Guillard avait rentré ses deux lancers franc à Orléans et si Kim Tillie ne s’était pas pris pour le sauveur de la patrie à l’Astroballe… Le PB n’en serait pas à jouer sa survie à chaque sortie.  Seulement voilà, on ne refait pas l’histoire. Et plutôt que de regarder dans le rétroviseur, mieux vaut se concentrer sur le présent.

S’ils veulent passer les fêtes «au chaud» et recoller au groupe étau (Limoges, Orléans, Strasbourg, Villeurbanne, Paris, Le Mans), Gomez et compagnie savent qu’ils doivent impérativement « taper » Le Havre, vendredi soir à Saint-Eloi. Pas simple car Saint-Thomas basket carbure, cette saison, au « super » avec des victoires d’éclat face à Gravelines, Orléans ou encore Paris (88-57).

Et pourtant, avant le coup d’envoi du championnat, les pronostiqueurs ne donnaient pas cher de la peau des Normands. C’était mésestimer l’impact des « Ricains » de service (Cox, Jones, Wilkinson et surtout King) ainsi que le goût de revanche des anciens exilés Maxime Zianveni et Yohann Sangaré. Blessé, l’ancien meneur de jeu de l’Asvel ne foulera pas sur le parquet de Saint-Eloi.

Qu’importe, le PB devra serrer les rangs pendant quarante minutes –peut-être avec Tommy Gunn ?- en allant chercher «ce petit truc» qui lui manque aujourd’hui. Une troisième victoire avant les fêtes ramènerait sans aucun doute un peu de sérénité dans la maison « pbiste » avant la trêve des confiseurs.

PB86-Le Havre, vendredi 17 décembre à 20h, salle de Saint-Eloi.
Photo Seb Jawo