
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Au quart du championnat de Pro A, la situation comptable du PB confine à l’urgence. A force de semer des promesses dans les plus belles salles de l’Hexagone, sans récolter les fruits du succès, Nelhomme et consorts se retrouvent au pied du mur et contraints de réaliser un sans-faute à la maison. Ça tombe «bien», car un véritable monument du basket français débarque aux Arènes, samedi soir. Un Elan Béarnais claudiquant, qui vient de subir une vraie gifle des mains d’Orléans (75-97).
«Les réceptions de Pau et du Havre (Ndlr : 17 décembre) vont être hyper importantes», prédisait le technicien poitevin, avant le déplacement à Villeurbanne (64-66). Sûr que sa croyance est aujourd’hui renforcée. Mais quel visage les Poitevins présenteront-ils face à la plus mauvaise défense de l’élite (81,6pts encaissés) ? Celui d’une équipe moribonde version première période villeurbannaise ? Ou celui, plus conquérant, de la deuxième mi-temps, avec un Conley percutant (18pts) en diable ?...
De la capacité du PB à proposer un basket cohérent pendant quarante minutes, dépendra sûrement le résultat de ce match «à la vie à la mort». Ce fut le cas face au promu limougeaud, déjà aux Arènes. Au tour du deuxième « novice » de la Pro A et de ses vieux briscards -Moncade, Sciarra, Bauer, Rimac…- de payer l’addition des frustrations locales. Avec une troisième levée dans leur besace, les gladiateurs poitevins se donneraient assurément un peu d’air. Et laisseraient, du même coup, l’antépénultième place à leurs victimes du jour. Pas de doute, ce PB86-Pau vaut cher, très cher.
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