Aujourd'hui
Après sa laborieuse victoire face à Vichy (67-62), le PB se rend à Orléans, samedi soir, avec la ferme intention de réaliser un coup chez un «gros» supposé. D’autant que l’Entente ne dégage pas une sérénité à toute épreuve en ce début de saison.
Défaite quatre fois en six sorties, la formation drivée par Philippe Hervé navigue dans les bas fonds de la Pro A, à la même hauteur que le PB. La faute à son incapacité à dépasser soixante-dix points en attaque (excepté contre Limoges, 79-71). « Cette équipe a gagné tous ses matchs de préparation, avance Ruddy Nelhomme. Mais elle ne semble pas avoir la même sérénité. » Pourtant, les Bell, Curti, Reynolds, Moerman, N’Doye, Sy, Vaty… présentent, sur le papier, le profil du parfait candidat au Top 5 de la Pro A.
Le coach du PB 86 ne dit pas autre chose et met en garde ses troupes face à « la densité athlétique d’Orléans, très forte au rebond ». « Il faudra être présents dans le combat et élever notre niveau de jeu. » Nehomme invite Ona Embo and co à faire preuve de la même « grinta » que dans les dernières minutes du match face à Vichy. « L’équipe s’est rassurée sur sa capacité à réagir. Nous avons su remonter quinze points, ce n’est pas rien. »
Guillard en poste 3
Ce sursaut d’orgueil aura eu le mérite de remettre certains sur les rails de la confiance, notamment Rasheed Wright, auteur de 26 points et d’une adresse retrouvée (5/7 à longue distance). Sûr que le PB voudra s’appuyer sur son pistolero dans le Loiret, a fortiori en l’absence de Tommy Gunn. « On aura besoin de lui… et des autres », lâche le technicien poitevin. Une façon de responsabiliser Fournier, Ona Embo et Guillard, appelé à dépanner sur le poste 3.
Ce « dépannage » ne durera pas, l’embauche d’un pigiste médical étant acquise. Alors, Antonio Grant ou Robert Conley dans le costume du joker ? « Nous nous donnons quelques jours de réflexion. Conley arrivera des Etats-Unis en fin de semaine. Nous jugerons à l’issue de son essai. »
S’il fait l’affaire, l’ancien Villeurbannais pourrait effectuer ses débuts sous le maillot du PB dès le 26 novembre à… l’Asvel. Une autre formation de prestige en crise. La preuve, Vincent Collet a été débarqué hier de ce navire à la dérive. L’entraîneur de l’équipe de France paye le mauvais début de saison de son club. Son adjoint chez les « Bleus » lui rend un hommage appuyé. « C’est un homme et un coach de grande qualité avec des valeurs qui sont les miennes. Ce qui lui arrive m’embête, évidemment… », déplore Ruddy Nelhomme. Presque autant qu’une défaite à Orléans !
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