Aujourd'hui
Dos au mur après sa défaite à Nancy, le PB 86 doit impérativement réagir, samedi soir aux Arènes, face à son meilleur ennemi limougeaud.
A l’aube de la quatrième journée de Pro A, le PB occupe le peu enviable fauteuil de lanterne rouge, en compagnie de l’Asvel et de Pau-Orthez. Deux monstres sacrés du basket français embarqués dans un mauvais polar à jouer les seconds rôles. Mais si la crise couve dans le Rhône et le Béarn, la sérénité reste de mise dans le Poitou.
Pau, pour ne prendre que le promu en exemple, enchaîne les raclées à la vitesse de l’éclair, la dernière en date étant infligée par… le CSP Limoges, à Beaublanc (90-63). Et justement, Limoges et ses noms ronflants (Banks, Wright) débarquent aux Arènes à l’occasion d’un énième derby –de Pro A celui-là- à l’odeur de souffre.
Après sa déconvenue nancéinne, Costentin et ses coéquipiers doivent absolument débloquer leur compteur de victoires, sous peine de vivre un mois de novembre sous haute tension. Peu importe l’adversaire, à dire vrai. Limoges ou un autre, les Pictaves ont l’impérieuse nécessité de s’imposer pour se donner de l’air.
A y regarder de près, la formation drivée par Eric Girard ne contient pas beaucoup de défauts dans sa cuirasse. Sur le papier au moins. De la puce Zack Wright (ex-Le Mans) au pistolero Cedric Banks (ex-Orléans) à l’aile en passant par les talentueux Desroses, Souchu et Massie, les Haut-Viennnois présentent des garanties à tous les étages. Sans oublier la tour de contrôle, Fred Weis. Sur le parquet, Orléans et Vichy ont déjà fait chuter le champion d’Europe 1993. Alors…
Alors, si le PB arrive à conserver son intensité défensive et offensive pendant quarante minutes, il luttera sans souci, les yeux dans les yeux. À Nancy, les cinq dernières minutes lui ont (encore) été fatales. Comme face à Paris. « Nous devons mieux gérer nos temps faibles ! », répète à l’envi Ruddy Nehomme. La remontée vers les sommets est à ce prix.
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