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Les ados ne décrochent pas seuls
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« Mon souhait ? C’est de dynamiser la ville et rompre avec la morosité ambiante pour permettre aux habitants de partager un moment convivial .» À 25 ans, Sébastien Trompas a de la suite dans les idées. Ce télévendeur d’un centre de relations clients de Jaunay-Clan vient d’initier une démarche peu commune : une calinothérapie de groupe à laquelle chacun est convié. Pour l’heure, une trentaine d’adeptes de ce « free hugs » à la mode poitevine ont rejoint le groupe créé sur Facebook par ses soins.
Combien seront-ils le 5 juin prochain à 14h30, place d’Armes ? Mystère… Au fond de lui, Sébastien espère ne « pas faire un bide ». Si l’on se réfère aux manifestations similaires qui se sont déroulées à Paris, Toulouse ou Chartres, ce ne devrait pas être le cas. En fait, ce mouvement spontané qui consiste littéralement à « proposer spontanément des accolades à des gens dans un lieu public » a vu le jour en 2004. Il se propage un peu partout dans l’Hexagone, au point que l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) en a fait un événement phare en 2007 dans le cadre d’une campagne de lutte contre les discriminations envers les séropositifs.
« Le contact humain »
Sébastien Trompas, lui, vise moins haut et cherche simplement à créer un « mouvement pacifiste valorisant le contact humain ». Sans alcool bien entendu ! « J’aimerais simplement qu’un groupe de musique puisse participer à la fête. » L’aval des autorités ? Le jeune homme s’apprête justement à « entreprendre les démarches auprès de la mairie ». Depuis le 9 avril dernier et l’apéro géant initié via Facebook par Amanda (*), une étudiante poitevine, quiconque sait désormais ce qu’il en coûte de réunir plusieurs centaines de personnes spontanément. L’étudiante poitevine a reçu récemment une facture gratinée liée aux frais d’encadrement de « son » apéro. La séance de calinothérapie collective ne pourra que la réconforter…
(*) À Nantes, dans la nuit du 12 au 13 mai dernier, l'apéro géant a mal tourné. Un jeune homme en état d'ébriété est décédé à la suite d'une chute de six mètres.
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