Hier
Les ados ne décrochent pas seuls
Les ados passent des heures sur leur smartphone. Mais en ont-ils vraiment conscience ? Une étude originale menée à Poitiers démontre que l’autorégulation n’est pas naturelle.
C’était l’effervescence à la préfecture et à la mairie de Poitiers depuis le début des vacances de Pâques. L’apéro Facebook lancé sur le net par Amanda, une étudiante poitevine de 23 ans, donnait quelques tracas aux autorités locales. Mercredi soir, plus de 2 000 internautes avaient prévu d’y participer, obligeant Alain Claeys, le maire de Poitiers, et Jean-Philippe Setbon, secrétaire général de la Préfecture de la Vienne, à prendre des dispositions. La Croix-Rouge et les services d’urgences du CHU de Poitiers avaient été mobilisés. Coût de l’opération pour la collectivité : 4 000 €.
Calme plat
Mais à 19 heures, soit une heure après le rendez-vous fixé, il n’y avait que quelques centaines d’invités sur la Place d’Armes, et un petit millier trois heures plus tard. On était donc loin des 2 800 internautes qui avaient confirmé leur invitation (en fin d’après-midi vendredi) et qui étaient censés participer à cet apéro new look, « un moment de partage très convivial », selon une Amanda… stressée.
Sur place, vers 19h, tout était calme sur la place. Les invités, sagement assis sur le parvis, venus parfois en famille, un verre dans une main et un paquet de chips dans l’autre, profitaient des généreux rayons du soleil. Certains disaient même s’être retrouvés là sans s’être inscrits sur le fameux réseau social, attendant l’heure d’aller au restaurant ou au ciné.
Comme quoi, par-delà Facebook, le bouche à oreille fonctionne encore.
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