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« La reconnaissance de notre diversité n'est pas une question de condescendance, ni un sujet anecdotique : elle est une nécessité. A penser, à projeter, à promouvoir. »
François Durpaire. 38 ans. Poitevin de souche et de cœur. Eminence grise de l’histoire nord-américaine. Franc-parler en bandoulière. Idées en marche. La plus belle ? L’appel « pour une république multiculturelle et postraciale » officiellement lancé ce mercredi à Paris.
Autour de lui, quatre coauteurs : Rokhaya Diallo, militante politique, présidente de l’association « les Indivisibles », Marc Cheb Sun, fondateur et directeur de la rédaction de Respect Mag, «média « urbain, social et métissé », Pascal Blanchard, historien, chercheur-associé au Laboratoire communication et politique du CNRS et Lilian Thuram, champion du monde de football, père, depuis 2008, d’une fondation d’éducation contre la racisme. Leur but ? « Initier un mouvement citoyen en mesure de tracer la voie du changement. »
Les vérités d’Aurélien Tricot
En écho à leur initiative, cent personnalités, issues des mondes politique et associatif, acteurs de la société civile ou militants divers, se sont mobilisées. « Pour, chacune, formuler une proposition concrète et irriguer de solutions pratiques une nécessaire réflexion sur notre société. »
Au cœur de cette collégialité bien pensante, Rama Yade, Valérie Pécresse, Jean-Paul Huchon, Nicolas Hulot, Sonia Rolland ou Pascal Obispo prêtent leur concours à l’ébauche d’une « société plus juste, plus équilibrée, en un mot meilleure ». Aurélien Tricot est de ceux-là. Dans sa proposition sur la « redynamisation de la démocratie », l’adjoint aux Sports de la Ville de Poitiers s’y exprime en toute liberté sur la part accordée par nos institutions à la pluralité ethnique. « La France, explique-t-il, est sociologiquement plurielle. Il n’y a que dans la stratification du pouvoir qu’elle ne l‘est pas. Pourquoi nos institutions républicaines ne sont-elles pas le reflet de la diversité du peuple ?»
Tricot va plus loin, n’hésitant pas à « taper » sur son propre parti. « En plaçant sur le devant de la scène politique des femmes d’origines diverses, comme Rama Yade, Rachida Dati ou Fadela Amara, Nicolas Sarkozy a fait plus, symboliquement en tout cas, en quelques mois que le Parti Socialiste ne l’a jamais fait. » Derrière la couleur de peau s’affirme un appel à la reconnaissance. Un droit que le Pouvoir semble avoir trop longtemps oublié !...
Infos : www.pluricitoyen.com
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