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Lire, c’est prendre le pouvoir
Le Regard de la semaine est signé Jean-Luc Terradillos.
"Nous ne sommes pas concurrents." C'est, en substance, le message que souhaitent diffuser les proviseurs des quatre établissements professionnels de Poitiers, en organisant leurs portes ouvertes le même jour. Il s'agit simplement de "simplifier la vie des parents et de permettre aux jeunes de choisir".
C'est vrai qu'en y regardant de plus près, ces quatre bahuts ne se ressemblent pas du tout. Kyoto est plutôt tourné vers l'hôtellerie et la restauration, Auguste-Perret favorise l'accès aux métiers du bâtiment, Réaumur mène vers le secteur industrie métallurgique et la réparation auto-moto, tandis que le Dolmen s'oriente davantage vers les services, la vente et la mode.
Contrairement aux idées reçues véhiculées sur les métiers manuels, ces filières offrent de nombreux débouchés. "Chaque année, plusieurs élèves de la section chaudronnerie sont recrutés avant la fin de l'année", assure Christophe Copin, proviseur de Réaumur. Attention, ne pensez pas que vous échapperez à l'apprentissage de l'anglais : "Fournisseurs et clients peuvent être anglo-saxons. De la même façon, les notices des machines et des produits sont rarement en français", souligne Danièle Carcagne, responsable du Dolmen.
Rendez-vous le samedi 23 mars, de 9h à 17h.
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