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Un temps voué à la disparition, la caserne de Saint-Eloi devrait finalement servir de poste avancé au grand centre de secours programmé, à l’horizon 2012, tout près de l’aéroport de Poitiers-Biard.
Dans les cartons depuis plusieurs mois, la construction d’un centre de secours unique sur Poitiers-Biard devrait être très prochainement engagée. Actuellement soumis au concours architectural – trois cabinets parisiens sont à pied d’œuvre -, le projet est acté et marqué du sceau de l’ambition.
7000 m2 de haute qualité environnementale, arguant un plateau logistique sans précédent et favorisant la concentration de cent sapeurs-pompiers professionnels et quatre-vingt-dix volontaires, devraient ainsi être aménagés sur des terres actuellement occupées par l’aéroclub du Poitou.
Adieu Pont-Achard
Financé par le Service départemental de secours et d’incendie, le projet de base, estimé à 7M€ d’investissement, pourrait s’agrémenter de structures optionnelles, telles que gymnase, local associatif et atelier de réparation de tuyaux. Un soin tout particulier sera apporté à la confection des vestiaires et de l’hébergement des personnels, avec chambres à deux lits pour les gardes, ainsi qu’au circuit ambulatoire et sanitaire.
Avec l’avènement de ce vaste centre opérationnel, c’est toute l’histoire des sapeurs-pompiers poitevins qui s’apprête à basculer. Créée en 1968, l’unité de Pont-Achard, située dans un périmètre d’accessibilité délicat, est désormais promise à céder ses flancs vétustes à la postérité et au bon gré de la CAP, son propriétaire.
Saint-Eloi ne subira pas le même sort. Inaugurée en 1985, la caserne, initialement destinée, elle aussi, à la désaffection, sera finalement transformée en poste avancé, pour des interventions essentiellement centralisées sur le plateau de Poitiers et le secteur Est de la capitale. Huit à dix sapeurs-pompiers y effectueront des gardes en alternance.
Assis sur trois hectares, le site de Saint-Eloi cèdera à terme une partie de ses espaces verts à la Communauté d’agglomération. Promesse est faite de rénover une partie des bâtiments qui, d’ici à deux ans, pourraient ne plus abriter qu’une ambulance et un véhicule de secours incendie.
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jeudi 21 novembre