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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
« Sauf à espérer une indemnisation de 5000€ par commerçant, on va mourir à petits feux. Moi, j’ai carrément mis en vente. » Christelle Morin, Caracter Coiffure, rue du Maréchal-Foch
« Je ne vois pas encore faire un an comme ça, à faire du ragouillage. Avec deux ou trois chalets dans la rue, ç’aurait pu sauver la mise, mais la FAE ne l’a pas voulu. C’est du gâchis. » Elisabeth Nourry, La Mercerie, rue Magenta
« En deux ans, le centre a perdu 55 commerces. On ne peut plus circuler, plus traverser la place, on est coupés du monde. Là, on est en train de faire de Poitiers une ville-musée. » Guy Reymann, Les Halles du Centre, rue Carnot
« Quand la rue de la Tranchée était en travaux, j’ai cru que j’allais plonger. Depuis août, j’ai retrouvé de l’activité. Sans prétention, je crois que la qualité attire. Du coup, j’ai repris la boulangerie de Victor-Hugo et j’espère redoper rapidement le chiffre d’affaires. » Frédéric Michot, boulanger, rue Carnot
« On s’en sort bien ! En fait, le plus dur est à venir, mais c’est pour la bonne cause… » Jeanne Bognini, co-gérante de Subway, rue de la Marne
« Les contraventions pleuvent. Un peu de tolérance pour ceux qui travaillent, svp. » Gisèle Lamy, Amaryllis, Rue Carnot
« La concertation entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics sont au point mort. Les tarifs du parking Notre-Dame sont prohibitifs. Il faut la gratuité entre 12h et 14h. » L’Istanbul, bar-restaurant place Charles de Gaulle
« Poitiers avait besoin d’une telle rénovation. Il ne faut pas se tromper de sujet dans la critique à délivrer. » Jérôme Nardin, Arts Linéo, cuisiniste de la Grand’Rue
« J’ai repris cet établissement en 1968. Depuis dix ans, mon activité ralentit. La concurrence des centres commerciaux me fait beaucoup de tort. Le plan de circulation ne fait qu’accélérer les choses. C’est bien simple, depuis 2000, mon chiffre a chuté de 50%. » Henri-Noël Gélineau, Librairie de l’université, rue Gambetta
« Poitiers est lentement en train de mourir. » Patrick Jehanno, hôtel-bar Le Régina, bd du Grand-Cerf.
« Notre chiffre a chuté de 30% depuis trois ans. Heurusement, notre enseigne d’Auchan-Sud est en hausse. Deux ans de petits travaux nous ont fait mal, le plan de circulation et le manque flagrant de signalétique n’ont rien arrangé. Ce plan est aberrant. » Eric Decelle, Transazur Voyages Rue Carnot
« J’ai perdu dix personnes par jour en moyenne ces derniers mois. Mon chiffre d’affaires a logiquement baissé. En 2011, j’envisage de vendre mes produits sur Internet en espérant que les recettes me permettent de maintenir la boutique le temps des travaux. » Laure Marie, Quintessence, rue Gambetta
« La voiture fait partie de notre vie. Il ne faut pas chercher à emm… les gens en permanence. » Un agent d’assurances de la place de Poitiers
« La boutique est en contact direct avec la zone des travaux. Or, le chiffre d’affaires connaît une hausse nette. Nous avons refait le magasin et organisé des opérations commerciales, ce que a dû séduire les clients. » Coralie Souille, Béryl, rue Gambetta
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