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Recruter cent nouveaux salariés en deux mois ! L’enjeu est de taille, mais n’effraie pas les dirigeants d’Aquitel qui ont déjà intégré quarante nouveaux éléments début décembre. Avant de se lancer dans les embauches, la priorité a été de préserver les emplois existants. En effet, le groupe dirigé par Nicolas Tranchant avait appris, quelques mois plus tôt, le désengagement de son principal client, mettant en péril plus de la moitié de son chiffre d’affaires (10M€ en 2023).
L’annonce de l’arrivée d’un nouveau partenaire, un énergéticien français qui ne souhaite pas dévoiler son nom, a fait l’effet d’un véritable « ouf » de soulagement pour les 260 salariés que compte l’entreprise, à Chasseneuil-du-Poitou. Pour opérer sa mue, l’expert de la relation client compte plus d’un tour dans son sac. À commencer par la communication et la participation d’Earvin Ngapeth dans sa campagne d’embauche. L’ex-star de l’Alterna Stade poitevin volley-ball, partenaire d’Aquitel depuis la rentrée, est mise en avant dans une courte vidéo où elle incarne un conseiller clientèle avec en point d’orgue le slogan : « Rejoignez l’équipe ! ».
A l’image du directeur, entré dans le groupe en tant que simple conseiller, les salariés peuvent envisager d’évoluer au sein d’Aquitel, comme responsable d’équipe puis responsable opérationnel en charge d’un plateau. Outre la communication, Lauren Marchand, responsable des ressources humaines, mise sur l’ambiance au travail. « C’est l’élément qui ressort le plus clairement des enquêtes de satisfaction auprès de nos salariés », se réjouit-elle. Autre argument de taille : la flexibilité. « Notre donneur d’ordre a accepté les emplois en télétravail pour certains postes, avec des horaires classiques, de 9h à 17h. »
Le turn-over est une réalité dans ce type d’emplois. Elle s’explique en partie par l’instabilité géographique des jeunes salariés, qui constituent une grande part des effectifs. Ces emplois attirent particulièrement les moins de 30 ans, car ils demandent davantage de « prérequis » que d’expérience et offrent une solution flexible pour financer des études. En octobre dernier, Aquitel a enregistré quinze départs parmi ses 260 collaborateurs. L’entreprise compte également des profils plus âgés, en phase de transition dans leur carrière professionnelle. « La diversité est une richesse pour notre entreprise », conclut Lauren Marchand.
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