Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 nous ont fait vibrer cet été ! Héritage de la Grèce antique, ils ont été réinventés au niveau international à la fin du XIXe siècle. C’est aussi à cette époque que sont nées les fédérations sportives internationales qui ont presque toutes leur siège sur notre continent et notamment en Suisse, à l’instar du Comité international olympique.
Mais quelle est l’action de l’UE en faveur du sport ? En 1995, l’arrêt Bosman de la Cour de justice des communautés européennes a eu un impact considérable sur les championnats de football des Etats membres, notamment en autorisant la libre circulation des joueurs professionnels. Cependant, la politique de l’UE dans le domaine du sport est récente (Traité de Lisbonne en 2009) et limitée à une compétence d’appui aux Etats membres. Depuis 2014, le volet sport du programme Erasmus+ finance des échanges et des initiatives en faveur du sport.
Les objectifs du soutien européen sont de promouvoir le développement des activités physiques et sportives pour le plus grand nombre, d’améliorer le fonctionnement des organisations sportives, de soutenir les pratiques innovantes, d’encourager l’engagement citoyen et le bénévolat. Ainsi, le volet sport du programme Erasmus+ permet par exemple à des entraîneurs de clubs sportifs de partir en mobilité dans d’autres pays européens pour observer les techniques d’entraînement de leurs homologues.
Sur la période 2021-2027, le budget Erasmus+ consacré au sport s’élève à 470M€ soit environ 2% du budget total du programme Erasmus+. Sur la période 2014-2020, ce budget était de 265M€. Dans quelques jours, du 23 au 30 septembre, se tiendra la « Semaine européenne du Sport ». Soutenue dans le cadre du programme Erasmus+, elle vise à promouvoir l'activité physique comme facteur de bonne santé mentale et physique. Dès le début de notre ère, le poète romain Juvénal préconisait « un esprit sain dans un corps sain » et, au XVIe siècle, l’auteur-médecin François Rabelais insistait sur l’importance dans l’éducation de Gargantua de la pratique de ce qu’il désignait comme « exercitation corporelle ».
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