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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Nez qui coule, yeux qui pleurent ou encore asthme... Pas de doute, le pollen est dans l’air. Aujourd’hui, près de 30% des Français souffrent d’allergies respiratoires. Un chiffre en constante augmentation. « Nous constatons une croissance du nombre de personnes allergiques depuis les années 1990 », indique le Dr Johan Léquipé, allergologue au CHU de Poitiers. Cette recrudescence est en partie liée au changement climatique. « Les végétaux sont soumis aux polluants et s’adaptent. Le contenu du grain de pollen change, la pollinisation arrive de plus en plus tôt et dure de plus en plus longtemps. » Le pollen de graminées ou d’arbres, les acariens, les chats, les chiens ou encore les moisissures sont des allergènes bien connus qui peuvent déclencher une réaction à n’importe quel moment de la vie. « On ne naît pas allergique, on le devient. Les parents transmettent un risque mais c’est l’exposition qui conditionne », insiste le praticien. Parmi les symptômes se trouvent la rhinite, la conjonctivite ou encore l’asthme. « Ce sont des signaux. Il faut ensuite se demander si cela revient à la même période, dans des lieux et un contexte similaires. » Le syndrome oral, caractérisé par des picotements dans la bouche et la gorge, est également caractéristique, tout comme l’aggravation d’une dermatite atopique. « Dans 25 à 30% des cas, l’allergie se manifeste par une rhinite et dans 7 à 8% par de l’asthme. »
En cas de symptômes répétés, le médecin généraliste oriente les patients vers un allergologue afin d’effectuer un prick-test. « Il s’agit d’un test cutané. Nous observons la réaction de la peau face à un allergène à l’aide de petites aiguilles et d’une solution liquide. » En cas d’allergie avérée grâce au test cutané ou biologique, un traitement symptomatique est mis en place. Celui-ci peut être ajusté en fonction de la gravité des réactions. « Et contrairement à ce que l’on peut entendre régulièrement, il n’y a pas d’âge pour tester les enfants », signale l’allergologue. Afin de mieux vivre avec leurs allergies respiratoires, les personnes touchées peuvent adapter leur quotidien. « Concernant le pollen par exemple, il faut éviter d’aérer entre 10h et 20h, effectuer des lavages de nez et privilégier la douche le soir, secouer les draps qui sèchent dehors et prendre ses antihistaminiques plutôt le matin. » Pour le Dr Johan Léquipé, une allergie respiratoire peut se guérir sous certaines conditions. « Avec l’immunothérapie allergique, des anticorps de tolérance apparaissent. Chez les enfants, le système immunitaire est plus malléable donc les résultats sont meilleurs. En revanche, c’est plus difficile pour les allergies aux chiens et aux moisissures. » Au parc de Blossac, les Poitevins peuvent suivre le calendrier du pollen grâce à un pollinarium et des cartes sont disponibles sur pollens.fr.
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