
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Les conseils communautaire du 30 septembre et municipal du 3 octobre s’annoncent chauds à Poitiers. Et pas seulement parce que l’été indien a joué les prolongations jusqu’à la semaine dernière. Les élus d’opposition (Poitiers, l’avenir à taille humaine) ont posé la première banderille en parlant d’inaction municipale sur les mobilités, la rénovation énergétique, l’eau... Le préfet de la Vienne a allumé la deuxième mèche en amont de la tenue du Village des alternatives Alternatiba (17-18 septembre). Une question de subventions publiques (15 000€), mais surtout de principe pour le représentant de l’Etat qui goûte peu -c’est un euphémisme- la notion de désobéissance civile. Trop zélé ? Jean-Marie Girier a reçu des soutiens au plus haut niveau (Darmanin) et, surtout, des critiques tous azimuts. Avec le même angle d’attaque : la perversité de la fameuse loi contre le séparatisme, qui introduit le litigieux contrat d’engagement républicain. Si le tribunal administratif est saisi, sa décision fera jurisprudence à l’échelle nationale. Poitiers capitale nationale de la résistance douce et pacifique ? La belle affaire ! Et dire que des manifestations contre les bassines s’annoncent à la mi-octobre... L’équilibre semble précaire. Gare à la chute.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Quiconque a la chance de posséder un extérieur se languit du retour des beaux jours et de la possibilité de nouveau offerte de vivre à l’air libre. Plus que jamais, le jardin est une valeur refuge.
Aujourd'hui
Qu’elle soit considérée comme le prolongement de la maison, ou utilisée telle une oasis de fraîcheur, comme un havre de réconfort niché au milieu du jardin, la pergola conquiert de plus en plus de cœurs sensibles au confort et à l’esthétique, au fonctionnel et au durable. Au sommet des préférences, la version « bioclimatique » n’en finit plus de séduire.