
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Et si une partie (importante) de la prochaine mandature se jouait cette semaine à l’Assemblée nationale, et pas à l’Elysée ? Et si les parlementaires de tous bords, majorité relative et oppositions tout aussi relatives parvenaient à se mettre d’accord sur un modus vivendi susceptible de faire avancer les sujets importants ? En fixant les lignes rouges la semaine dernière, le Président de la République a tenté de « bordurer » la Nupes d’un côté, le RN et les LR de l’autre. On se prend à rêver de majorités de consensus sur l’essentiel, au-delà des rodomontades habituelles. On se prend surtout à rêver que le Parlement retrouve un peu de sa superbe et ne soit plus seulement une chambre d’enregistrement inféodée à un groupe. Sur ce point, les élus de la Vienne semblent enclins à tendre la main, au moins ceux auxquels nous ouvrons nos colonnes en page 6. Evidemment, la réforme des retraites sera le juge de paix ! Une dissolution dans les mois à venir ? Vu le niveau de défiance ou d’indifférence pour le personnel politique, on voit mal à qui elle pourrait profiter. Vivement les premières joutes dans l’hémicycle.
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