Aujourd'hui
Directeur du Centre international de management public (IPAG-CIMP) de l’université de Poitiers, Philippe Dorbaire sortira dans quelques semaines un ouvrage intitulé Faire face aux pandémies par l’astrologie. Il prédit une reprise de l’épidémie à l’automne... mais revendique le droit à l’erreur.
Depuis vingt-cinq ans et un... accident qui l’a immobilisé, Philippe Dorbaire s’intéresse de près à l’astrologie alors que, de son propre aveu, il ne « savait même pas que ça existait ». L’enseignant-chercheur, spécialiste du management public(*), s’est bien rattrapé depuis puisqu’il a « commis » une douzaine de livres sur sa passion, dont Gagner en bourse avec l’astrologie ou L’influence des astres sur votre santé. Contexte sanitaire oblige, le presque retraité s’apprête à sortir un livre au titre évocateur, Faire face aux pandémies par l’astrologie. Il revendique une « démarche sérieuse et documentée, nourrie d’études sur les principales pandémies de l’histoire de l’humanité » : peste d’Athènes, peste bubonique, peste noire, peste de Londres, grippe espagnole, de Hong Kong...
« Ce ne sera pas fini en janvier 2022 »
« Lors de l’analyse de ces thèmes, une planète revient systématiquement : Pluton. Elle symbolise le virus, la destruction du vivant. Mon tableau de bord, à partir de la conjonction des planètes, me permet de me projeter. Si on reproduit ce modèle, la prochaine pandémie aura lieu en 2079-2080 », estime le Poitevin. Il s’empresse d’ajouter que « l’astrologie est un instrument comme un autre, avec ses limites ». Scientifique de formation, Philippe Dorbaire avait cependant indiqué, dès avril 2020, dans les colonnes de La Nouvelle République-Centre Presse, une probabilité élevée de la reprise de la pandémie à l’automne 2020 en raison d’« une conjonction Jupiter-Saturne ». Il ne s’était pas beaucoup trompé. Alors, il faut sans doute lui accorder du crédit lorsqu’il prophétise « une nouvelle reprise en octobre-novembre 2021. Et ce ne sera pas fini en janvier 2022 ».
Par le passé, Philippe Dorbaire a déjà collaboré avec des oncologues, sollicité pour réaliser des thèmes de personnes « dont je n’avais ni le nom ni la maladie, juste la date de naissance, l’heure et le lieu. Très souvent, j’avais juste ». Dans notre société très cartésienne, les prédictions font peur. Et le passionné d’astrologie, 5 000 thèmes à son actif, ne cherche pas à convertir les plus sceptiques. « J’ai moi-même parfois du mal à admettre que les planètes ont une quelconque influence sur les événements. Il y a parfois un conflit intérieur ! »
L’astrologie face aux pandémies, éditions Lanore, sortie en juillet. Plus d’infos sur fernand-lanore.com.
(*)Il est à la fois directeur du Centre international de management public IPAG-CIMP de l’université de Poitiers (jusqu’en août prochain) et directeur général de l’institut Confucius.
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