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L'édito de la semaine est dédié au second tour des élections municipales, qui se déroulera le 28 juin.
Trois mois après, on recommence. Le second tour des élections municipales aura lieu le 28 juin(*) et concernera un peu plus de 10% des communes de l’Hexagone. Alors que le déconfinement s’opère doucement, que le gouvernement s’évertue à maintenir les Français dans un état de vigilance maximale, la décision d’organiser un scrutin politique aussi « tôt » dans le calendrier suscitera forcément la controverse. Le consensus était une chimère. Les cassandres s’évertuent à dénoncer l’irresponsabilité des autorités. Les autres disent à quel point attendre la rentrée, voire le début de l’année 2021, aurait été étrange au moment où les bars, restaurants et autres parcs de loisirs rouvrent leurs portes. On ne peut pas leur donner tort. Il faut apprendre à vivre avec le Covid-19 et sa cohorte de risques. Pour les maires, assis sur une légitimité discutable pendant un trimestre, la tenue de ce second tour « rapide » s’avère être un soulagement. Reste que la campagne électorale ne ressemblera à aucune autre et que les électeurs ne se mobiliseront sans doute pas autant qu’en 2014 à la fin juin. De là à susciter encore plus de critiques à l’endroit du gouvernement, il n’y a qu’un pas.
(*) Sauf si de nombreux cas sont déclarés. Une « clause de revoyure » est prévue quinze jours avant le scrutin.
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lundi 23 décembre