Du swing pour toutes les oreilles

Saint-Benoît Swing revient pour la 17e année consécutive du 26 au 28 septembre avectrois grandes soirées placées sous le signe du jazz, du blue, du groove, du ragtime... Bref, tout ce qui bouge et chatouille agréablement les oreilles !

Claire Brugier

Le7.info

Voilà déjà dix-sept ans que Saint-Benoît Swing invite sur scène un jazz éclectique, accessible à tous, avec pour seul leitmotiv le plaisir de la musique et le partage des rythmes. Pour sa dix-septième édition, le festival poursuit sur sa lancée en proposant trois soirées et trois ambiances, les jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 septembre.

« L’aventure de Saint-Benoît Swing est née de l’idée de faire jouer des musiciens locaux de talent pour leur offrir une autre visibilité», explique Alain Verneau, cheville ouvrière de la manifestation qui a conservé cette vocation première. Chaque soirée débute donc à 20h30 par la prestation de formations locales ou voisines, qui toutes développent leur propre swing, version blues des années 30 pour The Daisy Pickers, version pop anglaise des années 80 pour So ans So et Marc Berthoumieux, et version jazz joyeux avec Sweet Mama, « un groupe qui s’était produit lors de la première édition de Saint-Benoît Swing », rappelle Alain Verneau. 

Trois soirées, trois  styles

La diversité est également de mise en deuxième partie de soirée avec jeudi Myles Sanko et ses six musiciens pour un jazz groovy où l’on sent poindre des accents de Ray Charles ou encore Marvin Gaye. On retrouve dans la soul de l’étoile montante du jazz britannique tout l’héritage des grands

La deuxième soirée, vendredi, déroulera une toute autre ambiance avec la nouvelle génération du jazz manouche. La violoniste Aurore Voilqué sera accompagnée de Romane, une figure de proue de la guitare manouche.

La troisième soirée sera instrumentale avec Kyle Eastwood Quintet. Dans le répertoire du fils de l’acteur Clint Eastwood, bassiste et contrebassiste virtuose, le cinéma n’est jamais très loin et reste une source d’inspiration qu’il arrange à sa façon, brillante.

La précédente édition de Saint-Benoît Swing avait ravi les oreilles de près de 1 300 spectateurs qui avaient assisté à l’un des concerts (26€ ou tarif réduit 21€) ou avaient profité du pass trois soirées (60€ ou 48€). La programmation de l’édition 2019 promet au moins un succès égal à ce festival qui invite tout le monde à la table d’une musique de qualité.

Plus d'infos sur http://stbenoitswing.fr

Crédit photo Myles Sanko : Simon Buck.

À lire aussi ...