Perform Industrie à pleins tubes

Installée depuis sa création en 2014 à la pépinière d’entreprises René-Monory, à Châtellerault, Perform Industrie poursuit sa croissance. Son créneau : l’aménagement modulaire à destination de l’industrie.

Claire Brugier

Le7.info

Lorsqu’il a créé Perform Industrie en mars 2014, Eric Fumé était seul dans un box de 200m2de la pépinière d’entreprises René-Monory, à Châtellerault. Cinq ans plus tard, ils sont quatorze sur 600m2 et le président de la société d’aménagement modulaire envisage sérieusement un déménagement, au premier semestre 2020, dans le deuxième hôtel d’entreprises porté par Grand Châtellerault. Un déménagement synonyme de développement, pour lequel Eric Fumé prévoitde monter les effectifs à une vingtaine de personnes.

A raison de « 30 à 50% de croissance annuelle », la petite entreprise grandit en s’appuyant sur le concept de lean manufacturing, ou comment l’optimisation de l’environnement de travail sert l’efficacité. Eric Fumé y croit et propose, outre un catalogue d’éléments de mobilier modulables à base de tubes en acier, du « conseil en entreprise, pour l’amélioration des ateliers, l’organisation de la stratégie de production... »

« Un réseau de proximité »

L’entrepreneur n’a pas choisi Châtellerault par hasard, ou juste parce qu’il en est originaire. La pépinière d’une part mais surtout le bassin industriel châtelleraudais se sont imposés comme un terreau favorable à son projet, qui s’appuie sur « un réseau de proximité ».

En dehors destubes acier dont l’origine est « européenne »,  « tout ce qui est menuiserie, tôlerie, etc. est acheté en local, dans un rayon de 30km, explique-t-il. D’un point de vue commercial, nous avons une approche de groupe, avec des clients comme Thalès, Hutchinson, mais aussi des plus petites sociétés de quelques dizaines de salariés. » 

L’entreprise, « encore en phase de décollage », devrait atteindre en 2019 le chiffre d’affaires d’1,5M€, réalisé essentiellement sur le marché national. L’objectif, à terme, serait d’ « aller sur l’export pour répondre à la demande de clients qui ont des sites à l’étranger » et d’explorer « des applications hors industrie ». Un autre axe de développement vise  « la présence numérique et la digitalisation », notamment pour transformer l’actuel site Internet, simple vitrine de l’entreprise, en un « site de vente et de configuration en ligne »

« Les Temps modernes, c’est fini ! » assène Eric Fumé qui, plus globalement, souhaite participer à « améliorer l’image des ateliers »,l oin des clichés qui entourent encore l’industrie. 

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