Sylvie Prouteau, à découvert

Troisième volet de notre série « Poitiers et moi… émoi » avec Sylvie Prouteau. La patronne du Bistrot du boucher n’a jamais sa langue dans sa poche. La Tourangelle d’origine adresse bons et mauvais points à sa ville d’adoption.

Arnault Varanne

Le7.info

Arrivé par… hasard ou née ici ?
« Avec mon mari, nous sommes Tourangeaux et, jusqu’en 2008, nous étions salariés dans des restaurants. Nous avons cherché un fonds de commerce et on nous a proposé trois villes. L’emplacement nous convenait. J’habitais Descartes, à la limite de l’Indre-et-Loire et de la Vienne et j’avais plutôt tendance à aller vers Tours. Donc Poitiers a été une découverte. »

La première image de Poitiers
« En débarquant la première fois, j’ai eu l’impression d’une vieille ville. Cette image de l’avenue de Paris avec la station d’épuration ne m’a pas emballée… Je n’aime toujours pas trop cette zone. »

Un café le matin
« Franchement, c’est toujours au Bistrot du boucher. Ou chez moi ! »

Un dîner en amoureux
« Je dirais Passions et Gourmandise car Laure et Richard Toix sont adorables. Et puis, c’est un très bon restaurant. »

Un point de vue insolite
« Je n’ai pas trop le temps de regarder la ville. Mais si j’avais à donner un lieu, ce serait le quartier Notre-Dame. A Poitiers, les vieilles pierres sont omniprésentes. »

Une verrue
« Avant la Porte de Paris, je reste sur ma première impression, même s’il y a eu quelques aménagements ! »

Votre quartier préféré
« Le mien, autrement dit le secteur de Carnot. Il y a ici une vie particulière, c’est une petite ville à l’intérieur de la ville. Et on s’entend bien avec nos voisins. »

Le regard des autres sur Poitiers
« Mes proches trouvent que c’est une belle ville depuis que les travaux sont terminés. Les touristes le disent aussi. En étant « dedans », on s’en rend moins compte. Maintenant, on prend du plaisir à se balader à Poitiers. Après, cela reste compliqué d’accéder dans l’hypercentre. »

Les Poitevins sont…
« Des gens simples, pas fiers, qui nous ressemblent. Poitiers n’est pas une ville bourgeoise, c’est pour ce que je m’y sens bien. »

Vous dans quelques années, ici ou ailleurs ?
« Aux Seychelles ou ailleurs, mais avec du soleil. Quand je serai vieille et à la retraite, il faudra que j’ai une belle vue ! »

La personnalité qui symbolisent Poitiers…
« Frédérick Gersal, pas juste parce que c’est un excellent client. Il connaît toute l’équipe depuis un moment. Lui et sa femme sont adorables. »

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