Quand Valls flatte Poitou-Charentes

L’excellence environnementale de Poitou-Charentes a été mise à l’honneur, hier, lors de la signature du contrat de plan Etat-Région, à Poitiers. Manuel Valls et Ségolène Royal ont fait spécialement le déplacement.

Florie Doublet

Le7.info

1,181 milliard d’euros. Tel est le montant global du contrat de plan Etat-Région que viennent de signer Manuel Valls et Ségolène Royal. Le Premier ministre et la ministre du Développement durable étaient, hier, de passage à Poitiers,  pour présenter les grandes lignes de ce programme d’investissement. 
 
L’Etat et Poitou-Charentes interviennent respectivement à hauteur de 533,2 et 449,6 millions d’euros. Ces fonds supporteront six « volets structurants » (*).  Les transports routiers sont l’une des priorités. 818,96 millions d’euros seront déployés en cinq ans. « En 2020, Poitou-Charentes sera une région mieux équipée. Les investissements ferroviaires auront notamment permis de renforcer fortement l’axe Poitiers-Niort-La Rochelle », assure le président, Jean-François Macaire.
 
Poitou-Charentes, région de l’excellence environnement, notion chère à Ségolène Royal, ne pouvait pas se passer de crédits pour la transition énergétique.  257M€ seront dédiés à ce volet. « Nos territoires sont engagés dans cette voie depuis de nombreuses années. Et il faut souligner les efforts des élus sur le terrain pour faire vivre cette excellence », a noté Ségolène Royal. La ministre a rappelé que la communauté d’agglomération du thouarsais avait été labellisée « territoire à énergie positive », grâce au projet Tiper jugé « avant-gardiste ».  Manuel Valls l’a, quant à lui, qualifié d’ « innovant ». 
 
Le Premier ministre a ensuite insisté sur  le « dialogue positif et constructif » entre l’Etat et la Région. « C’est le fruit de plusieurs mois de travaux autour des défis de votre territoire madame Royal et du vôtre aujourd’hui, monsieur le président. La relation entre les élus locaux et l’Etat est pleine de respect et de confiance. Il faut aller au-delà de la confrontation politique, parfois médiocre, que nous vivons à Paris. » 
 
(*) 114 millions d’euros pour le numérique, 53M€ pour l’enseignement supérieur et la recherche, 17,6M€ pour l’emploi, 72,7M€ pour le volet territorial et 30M€ pour les filières d’avenir. 
 
 

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