![Poitiers - Troisième jour de mobilisation pour les étudiants](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/67ae0e4b802ed.jpeg)
Aujourd'hui
Instinctivement, ils se sont emparés, comme un seul homme, des écriteaux dispersés dans la tribune de leurs aficionados et repris à leur compte les louanges de ces inaltérables supporters. « Bravo et merci ! » Quel meilleur hommage pouvait-on rendre et quel meilleur résumé pouvait-on faire du sentiment général ? « Terminer ainsi, devant un public aussi énorme, c’est un rêve qui se concrétise », lâche timidement Eldin Demirovic.
Pour le jeune réceptionneur-attaquant poitevin, la joie est à son paroxysme. Malgré une petite douleur à l’épaule ressentie sur l’avant-dernier point de la victoire contre Harnes, le gaillard est aux anges. « Brice a fait de nous une vraie équipe, dans laquelle il n’y a pas de stars mais de super copains. Maintenant, il n’y a plus que le titre pour figer pour toujours cette saison dans ma mémoire. »
Le titre ? Ils y pensent tous. A commencer par Donat lui-même, pas peu fier d’avoir vu à l’oeuvre, ce soir, la totalité de ses douze joueurs. « Je leur dis, depuis le 18 août, que j’aurai besoin de tout le monde. Ce soir, je savais qu’Harnes allait démarrer à 10 000 à l’heure. Après, il fallait gérer. On a su le faire, comme des grands. Quelle folie douce ! Le titre, oui, on va s’y préparer. Même si le temps va être court. Cambrai est dur à jouer, mais maintenant, qu’est-ce qui peut nous arriver ? »
Hébert, seize ans après
Unis dans le même mélange d’euphorie et de sagesse, les anciens de la maison, Vincent Duhagon et Jérémie Hébert, dégoulinent de bons sentiments. « Je suis revenu ici pour vivre ce genre de moment, sourit le premier. Moi qui n’avais jamais joué en Pro B, je suis aux portes d’un titre. Côté accession, j’ai des stats à 100%. »
Hébert remonte à l’enfance. « Je suis d’ici, c’est ma ville. Gamin, je vibrais devant les Dascalu, Soïca, puis Duerden, Brousseau… J’ai fêté de l’intérieur le titre de 1999, en me disant qu’un jour, peut-être, je vivrais de grands trucs sous ces couleurs. Ce n’est que de la Pro B, mais merde, que c’est bon ! » Tous les deux le savent, la Pro A sera autrement plus exigeante. « Aucun de nous ne sait à cette heure s’il sera encore poitevin l’an prochain. C’est la loi du sport de haut niveau : une autre équipe va être bâtie, il faut l‘accepter. Mais je ne renonce pas encore à l’idée d’en faire partie. »
Comme un symbole, le mot de la fin revient à un autre enfant du pays, Swan Ngapeth, formé sur les bancs voisins du CEP-Saint-Benoît. « Je suis venu au Stade, en N1, pour apporter mon aide au club dans son projet de reconstruction, rappelle-t-il. J’ai joué quasi bénévolement et aujourd’hui, je mesure la chance que j’ai de faire partie de cette aventure. Et puis, avec un tel public, le Stade peut vivre très longtemps. » Le plus longtemps et le plus haut possible…
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