![Poitiers : un trentenaire en urgence absolue après une rixe aux Couronneries](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/67adb9016efb2.jpeg)
Aujourd'hui
Douze semaines. Quatre séances hebdomadaires. La préparation pour le marathon Poitiers-Futuroscope, qui se courra le 31 mai, n’a rien d’une promenade de santé. Pour le petit sportif que je suis, courir 42,195km semble pour le moment insurmontable.
J’ai donc fait appel à Nicolas Cerisier pour m’accompagner dans ma phase d’entraînement. Le coach sportif poitevin en connaît long sur le sujet. Luimême coureur, spécialiste des longues distances -on retiendra une 5e place au Grand Raid des Pyrénées en 2013 (160km)-, Nicolas a concocté un programme complet, adapté à mon objectif : finir la course, sans référence de temps. Pour goûter à ce qui m’attend à compter du 9 mars, j’ai suivi les conseils du coach au cours de quatre séances, la semaine dernière.
Mardi. Début des hostilités. Après un détour par le magasin d’articles de sport pour renouveler mon équipement, j’entame mon premier footing. Les quarante-cinq minutes à allure lente semblent relativement abordables. J’opte pour un tour du centre-ville de Poitiers. Les jambes répondent bien, le souffle moins. Ma consommation régulière de tabac et mon manque d’exercice se font vite ressentir. En fin de séance, je prends le temps de m’hydrater et me convaincs de fumer moins, voire plus du tout.
Jeudi. Changement de décor pour ce deuxième jour d’entraînement. Exit le centre-ville et les gaz d’échappement de voiture, place à la campagne, ses grands espaces et son air pur. Aux abords de Jaunay-Clan, j’entame un footing d’1h15. Sur les conseils de Nicolas, j’accélère la cadence pendant trois périodes de huit minutes. Les douleurs musculaires s’intensifient. Je crache mes poumons. Pour autant, je sens que l’effort produit profite à mon organisme.
Samedi. La séance de jeudi pèse encore. Les jambes lourdes, je pars pour une heure à allure lente. Idéal pour se remettre d’aplomb avant le dernier entraînement hebdomadaire. À mon rythme, sans forcer, je prends le temps de regarder autour de moi et de profiter du paysage. C’est un peu cela, après tout, qui fait le charme du marathon. Le souffle est plus régulier que mardi. Encourageant pour la suite.
Dimanche. Difficile d’enchaîner sur une quatrième sortie en moins d’une semaine. Sans ce goût du défi qui m’anime, je resterais même bien au chaud dans mon canapé. Que nenni. Chaussures enfilées, montre au poignet, je pars pour 1h15. Les douleurs musculaires sont persistantes. Malgré mon rythme lent et régulier, je ressens de grosses crampes dans les cuisses, les mollets et les abdominaux. Le signe d’une mauvaise hydratation. Au terme de la séance, je me félicite de m’être tenu au programme proposé par Nicolas Cerisier et me persuade de ma capacité à tenir, moyennant quelques efforts, jusqu’à la fin de la préparation.
Rendez-vous est d’ores et déjà donné le 31 mai prochain !
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