![Poitiers : un trentenaire en urgence absolue après une rixe aux Couronneries](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/67adb9016efb2.jpeg)
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Il se présente comme un « paisible retraité » que l’on aurait sorti d’une autre époque pour résoudre un conflit de plus en plus en prégnant. Depuis quelques semaines, Jean Auroux joue les bons offices dans l’épineux dossier des dessertes de la future LGV Sud-Europe-Atlantique. D’un côté, les collectivités veulent un maximum d’arrêts sur le tracé depuis Paris, au point de geler leur participation financière, comme l’agglo de Châtellerault. De l’autre, la SNCF se montre inflexible, misant sur un Paris-Bordeaux en 2h05. En cela, la campagne radio diligentée par Lisea donne du poids à ses arguments.
En fin négociateur, l’ancien ministre du Travail sous François Mitterrand dit « comprendre les points de vue des uns et des autres ». Jusqu’au mois de juin, il s’efforcera donc d’écouter toutes les parties, avant de faire des préconisations. «Je rêve que nous arrivions à des évolutions négociées. Et je ne déserterai pas parce que c’est difficile ! La SNCF n’est pas l’adversaire des territoires. » Ce jeudi, il rencontrera les collectivités de Poitou-Charentes, Lisea et la SNCF (Réseau et commercial), dans l’enceinte de la Maison de la Région. Lundi, il sera à La Rochelle. Et son planning de rencontres devrait s’accélérer à vitesse grand V. Car l’échéance de juin n’est pas négociable.
En accord avec le gouvernement… et la SNCF, Jean Auroux a également souhaité s’associer les services d’un bureau d’études suisse nommé Sema. « Je veux étudier toutes les propositions qui seront faites de manière indépendante », insiste le médiateur. Lui qui fut aussi négociateur du tunnel sous la Manche se montre optimisme sur sa mission, même si la logique économique s’oppose, dans le cas d’espèce, à la dimension économique. Pour rappel, les premiers trains circuleront sur le nouveau tracé à partir du 2 juillet 2017.
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