Aujourd'hui
L’installation de trente-deux caméras en gare de Poitiers relance le débat sur la vidéosurveillance. Élus et forces de l’ordre étudient de nouvelles implantations dans certaines zones « sensibles ». Sans pour autant en faire une solution miracle à la délinquance.
Dans le cadre d’un plan national de sécurisation des gares, la SNCF déploie, depuis quelques mois, un système de vidéosurveillance dans son enceinte poitevine. Au total, trente-deux caméras ont été installées et devraient prendre leur service à compter de la fin du mois, une fois l’accord de la préfecture obtenu. « Quais, souterrain, parvis, passerelle et bâtiments voyageurs seront couverts, souligne la direction de la SNCF. Les images seront exploitées uniquement par les agents de la sûreté ferroviaire, qui pourront les mettre à la disposition des forces de l’ordre, sur réquisition judiciaire.»
En quadrillant ainsi ses installations, la SNCF espère limiter les actes de délinquance et suivre l’exemple des gares parisiennes, où les chiffres de la sécurité s’améliorent d’année en année. Ces chiffres (pour l’année 2014), justement, la préfecture de la Vienne les présente ce mardi. Et si les boîtiers attirent l’œil des voyageurs, ils ne font pas figure de nouveauté dans la ville aux cent clochers. Parkings, distributeurs de billets, déchetteries, patinoire, bibliothèques. Au total, on dénombre pas moins de 4 131 caméras intérieures et 867 extérieures à Poitiers.
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Patricia Thoré, l'amie des bêtes
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.