En cette veille de sommet, Brice Donat a avancé l’entraînement à 15h. La mine réjouie, le coach stadiste n’en paraît pas moins un tantinet tendu. Il est vrai que depuis la veille, la cheville de Swan Ngapeth a crié grâce. Entorse ! « Il n’y aura guère de rotation possible, marmonne Brice. Vincent (Duhagon) et Eldin (Demirovic) vont devoir tenir le choc. »
Si elle s’était tenue au soir de 2014, la rencontre face à Maxéville aurait été l’occasion rêvée, pour les Poitevins, de combler leur retard sur le leader incontesté de la première phase. Las pour les Lorrains, trois défaites, dont deux à domicile (devant Saint-Quentin et Le Plessis-Robinson), début janvier, ont marqué une nette coupure dans la promenade de santé jusque-là engagée. Dans le même temps, le SPVB a, lui, carburé au super, même pas contrarié par son élimination en coupe face à Paris. « C’est le travail qui paie, limite Brice Donat. Je suis hyper exigeant avec les gars et ils me renvoient parfaitement la monnaie de ma pièce. Sur l’état d’esprit, je n’ai rien, strictement rien à leur reprocher. »
Aller référence
L’entraîneur le sait mieux que quiconque, une victoire, demain, ne délivrerait aucun passe-droit à son groupe. Il n’empêche, elle lui dégagerait considérablement l’horizon. « Si je m’en tiens au classement actuel, nous allons rencontrer, au cours des neuf derniers matches, toutes les formations classées de 2 à 8. Chaque match sera un match de coupe. »
Le premier frappe à la porte. Et il est de taille. Car malgré ce mois de janvier cahoteux, Maxéville a en magasin des armes dont peu d’équipes de la poule peuvent se prévaloir. « Tous les postes sont doublés, éclaire Donat. Et c’est un beau mélange de jeunesse et d’expérience, avec des garçons comme le central Tolar ou le pointu Feughouo, qui ont évolué à haut niveau. »
Pour se convaincre un peu plus qu’un treizième succès consécutif est réalisable, Donat et les siens n’auront qu’à se souvenir de l’aller, où il savaient littéralement mangé leurs hôtes de l’Est en trois manches. « A titre personnel, je compte sur la régularité qui préside à nos prestations depuis plusieurs semaines. Mais je sais aussi que le collectif dans son ensemble a besoin d’autre chose : d’un public plus bouillant que jamais. » Lawson-Body plein et vociférant ? C’est pour demain.
Photo Seb Jawo
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Aujourd'hui
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.
