![Poitiers : un trentenaire en urgence absolue après une rixe aux Couronneries](https://www.le7.info/media/cache/home_small/uploads/photos/67adb9016efb2.jpeg)
Aujourd'hui
On l’avait annoncé, Boulazac n’est pas Souffelweyersheim. Une manière implicite de mettre en garde Saint-Eloi contre tout excès de confiance. Et les hommes de Ruddy Nelhomme contre l’espoir de jouer, enfin, tranquillement à leur main.
Aussi encourageante qu’elle ait été, la victoire de mardi, chacun en a conscience, n’aura aucun poids à l’heure d’entamer les débats. Ce que le PB vérifie rapidement, en jouant à tâtons pendant sept bonnes minutes. Le temps d’une opposition bien plus marquée par les ratés sous le cercle et les pertes de balle que par les actions de talent. Etrangement, dans ce concert d’approximations, les Dordognots ne sont pas en reste. 9-8 après huit minutes, belle indigence !
En l’absence de Guillard et en attendant la qualification de Soliman, Joseph, puis le tout jeune Cluzeau sont appelés à la rescousse dans la raquette. Mission accomplie, la défense tient Le choc. Mais côté attaque, quelle orgie de fautes ! Le tableau de marque lui-même n’en revient pas. Au virage du premier quart, le 13-14 affiché en dit long sur la teneur des échanges.
La suite ne peut être que plus engageante. Enfin, le croit-on. Car Poitiers peine encore à régler la mire. 0/8 à trois points 4/14 à deux… Stopper l’hémorragie devient nécessité vitale, car Boulazac, lui, reprend des couleurs. Las, la première réussite d’Ona Embo par-delà la ligne (18-22, 14e) sonne encore faux dans un moderato du plus mauvais effet. De l’autre côté, Dubiez et Charles font le boulot. Le PB prend cher : 21-29, puis 24-33. Odiakosa, lui, commence à imposer sa masse au rebond. Aïe, ça ne sent pas bon !
Et dire que Boulazac joue toujours timoré. Un comble, pour des Bleus incapables de se sortir les tripes, fût-ce juste pour se mettre à niveau. A la pause, le PB, qui surfe sur de faméliques lignes de stats (23% à deux points et … 9% à trois), n’a pas la moindre certitude sur laquelle s’appuyer.
Vaine embellie
Et l’esprit de révolte, bordel ? Foutaise. Totalement à côté de leurs pompes, les Nelhomme’s boys ! Fitzgerald lui-même est prié de… ne pas revenir sur le parquet. Odiakosa profite de l’aubaine. 28-42, les affaires s’arrangent.
On a de la peine à l’écrire, mais ce PB-là, à cet instant-là, est indigne de la Pro B. Est-il trop tard pour faire la nique aux pamphlétaires ? Tiens, un « 3 points » signé Greer (31-44) Tiens, un « 2+1 » de Kanté ! Il était temps. Mais le chrono s’égrène et le PB n’est pas encore à bon port. Gaillou en rajoute, pour Boulazac, plus de doute (38-50). Ah bon ? Plus aucun ? Même sur ce missile de douze mètres de Kanté (46-52) ? Insuffisant pour un cinq encore trop brouillon à l’amorce de l’ultime round (51-61).
Cette fois-ci, plus de pièces à y coudre. Il faut tout lâcher. Si possible dans les filets, Monsieur Kanté ! Comme le petit Thinon, là. Six points pour le lutin, en deux coups de cuillère à pot. 61-64 : et voilà que l’impensable est peut-être en marche.
Il reste sept minutes. Kante renchérit, Dubiez s’étiole. Mais le duo arbitral pète les plombs. Décisions à sens unique, technique au banc… du grand n’importe quoi. Boulazac s’engouffre dans la brèche, qui devient fissure (61-71).
Thinon a beau entretenir la flamme (69-73), l’adresse n’est toujours pas récurrente. Impossible, dans ces conditions, de passer l’encolure au poteau. Avec la prestation collective offerte jusqu’alors, c’eût été un miracle de le faire. A oublier…
Photo Seb Jawo
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